Archive
Eric Clapton…, Ritchie Blackmore…, Jimmy Page…, David Gilmour…, Jimi Hendrix… Existe-t-il un équivalent, dans la musique populaire moderne, à ces géants de la guitare des années 60 et 70? Le « guitar hero » – guitariste extrêmement doué, créatif, maitre de la mélodie et de l’émotion, qui marque également l’histoire de la musique par sa présence et son apport à la grattosphère – existe-il vraiment encore au sens que nous l’entendions il y a 30 ans?
Voilà un sujet délicat. Car, en 2013, la simple expression « guitar hero » est quasi péjorative : elle représente quelque chose de « ringard », de « kitsch »; l’image intrinsèque impliquée est désuète.Et les principaux responsables de cette situation, selon nous : les jeux vidéo de simulation musicale. Le concept même de guitariste virtuose a été corrompu par les jeux comme « Guitar Hero » et « Rock Band », qui mettent en vedette – et encensent en quelque sorte – le type de jeu « classic rock » à la guitare, le tricotage canonique, et cela principalement. Jamais ces jeux ne vous demanderont de vous attaquer à, disons, « When You Sleep » de My Bloody Valentine, « The Drowners » de Suede ou « How Soon Is Now? » des Smiths…
Le guitariste doué au XXIe siècle : héros sans « éclat »?
Un magazine musical britannique populaire a récemment demandé à ses lecteurs de voter sur son site afin de déterminer le « meilleur guitariste de tous les temps ». Et durant plusieurs jours, le meneur de la course a été Joshua Third (Hayward), guitariste du groupe de punk revival/shoegaze/rock alternatif The Horrors.
Sans vouloir dénigrer le talent de Josh qui, à 25 ans, est un guitariste talentueux et très imaginatif, ou mettre en doute le jugement des milliers de lecteurs du magazine en question, cette situation aura bien illustré le problème actuel… : le « guitar hero » flamboyant, inspirant; l’icône du « rock », le « héros » de la guitare ambulant n’est tout simplement plus à l’ère moderne.
Il se faut se rendre à l’évidence : bien qu’il soit un petit « magicien du son », un diplômé en physique que la science fascine – il bricole d’ailleurs ses propres pédales d’effets -, Hayward n’est définitivement pas une « bête de scène ». En interprétant « Count in Five » sur scène, il ne jouera jamais de son instrument en simulant le tir à la carabine, tel un Steve Harris moderne…; on ne verra jamais des flammes de 10 pieds s’échapper du manche de sa guitare tandis qu’il joue son solo dans « Sea Within a Sea », comme l’a fait Richard Kruspe du groupe Rammstein :
En concert, il n’a jamais convoqué en élevant les bras sa Ibanez Artcore pour la faire descendre des cieux, et ensuite s’adonner au « shred » de son instrument – comme ce guitariste exacerbé à la « quad-guitar » :
Manifestement, la vidéo précédente est dépassée – voir ridicule. Mais d’un autre côté, ne dégage-t-elle pas quelque chose de spécial, ne possède-t-elle pas un je-ne-sais-quoi manquant à la musique actuelle? Un esprit d’exubérance. Un caractère superflu, un effet de surabondance. On assiste au mariage de la flamboyance frôlant l’absurde et de l’absence totale d’ironie ou de retenue… Chose que l’on ne voit presque plus dans la musique moderne.
L’effet Bellamy ou savoir se distinguer des guitaristes chevronnés « hors-mainstream »
De nombreuses critiques tentent d’expliquer la popularité colossale du groupe Muse auprès du grand public, sa qualité « mainstream ». Mais il n’y a aucun mystère au sujet de Matt Bellamy; il est en notre sens un vrai « guitar hero », un musicien tout à fait impressionnant – et il n’en pleut pas dans la musique populaire, à l’heure actuelle. Il joue de la guitare en dépassant les limites physiques du guitariste moyen. C’est inspirant.
Bien sûr, il y a les Marnie Stern, Johnny Greenwood et Avi Zahner-Isenberg (d’Avi Buffalo) qui sont d’excellents guitaristes et qui se dégagent aussi du peloton. Ce sont des musiciens doués, mais ils ne sont pas « superambitieux », ce ne sont pas des « guitar heroes » de l’ère moderne.
Les ados guitaristes ne passeront pas un week-end entier, pénible, en solitaire à tenter de jouer « Transformer » à s’en faire saigner les doigts…
Le « guitar hero » est mort, vive le « guitar hero »!
Certains guitaristes de rock indie sont de l’avis que la guitare électrique devrait être « forte et grisante », qu’il ne devrait pas s’agir nécessairement d’enchaîner « le plus de notes possible ». En fait, ces notes qui fusent des doigts du guitariste agile (ou survolté!) peuvent être drôlement grisantes, comme quiconque s’est déjà amusé à faire du « air guitar » en écoutant le(s) solo(s) de « Paranoid Android » de Radiohead en témoignera.
Voilà pourquoi nous disons mais où sont donc passés les « guitar heroes »?
Que les guitaristes modernes nous donnent de la virtuosité, de l’excès, des solos bourrés d’émotion à la Gimour et Hendrix, de la surexcitation, des flashes! Oui, donnez-nous des arpèges à profusion… des modes lydiens, des « humbuckers »… des « scalloped necks », des pédales « flanger »… des milliers de câbles branchés dans des « Superfuzz Mig Muff »…!
Que le retour du « guitar hero » survienne.
Et non, cher ami chanteur de Les Savy Fav, un microphone ne peut remplacer la guitare…, bien que vous soyez évidemment un « micro hero ».
Et vous amis et lecteurs guitaristes, qui sont vos « guitar heroes » modernes favoris?
En réponse à des centaines de courriels d’élèves embêtés par l’accord de fa majeur barré à la guitare, RS vous enseigne exactement comment jouer celui-ci, même si vous ne savez pas encore bien faire un accord « barré »!
Pour les débutants en guitare, l’accord de fa majeur est l’un des accords les plus difficiles à jouer, puisque c’est un accord « barré » – un accord impliquant qu’au moins l’un des doigts de votre main frettante presse plusieurs cordes à la fois sur le manche. Cette position peut en effet être difficile pour les guitaristes débutants, car elle nécessite beaucoup de force dans la main et les doigts pour obtenir un son d’accord clair, net.
De ce fait, entreprendre la maitrise de l’accord de fa barré tôt dans votre apprentissage de la guitare pourrait vous faire perdre de la motivation, ou pire, vous pourriez ne plus vouloir apprendre à jouer de la guitare!
Alors, ne vous en faites pas trop. Avoir de la difficulté à maitriser cet accord est tout à fait normal! Bon nombre de guitaristes, certains même expérimentés ont de la difficulté à faire sonner l’accord de fa barré correctement…Donc, si vous aussi avez de la difficulté à jouer l’accord de F, ou à l’enchaîner de façon fluide avec d’autres accords, il est préférable de le mettre de côté pour l’instant (mais pas pour toujours, évidemment!). Tournez-vous plutôt vers les 5 astuces pour éviter de jouer l’accord de fa majeur ci-dessous, des trucs qui vous permettront aussi d’aborder l’apprentissage de l’accord de fa en douceur, progressivement.
1. Évitez la tonalité de do
Lorsqu’on débute en guitare, il est préférable de commencer avec des morceaux en tonalité de sol (G) et de ré (D). Ensuite, lorsque vous maitrisez bien celles-ci et les principaux accords à trois sons qui les animent, passez à l’apprentissage des accords à trois sons dans les tonalités de la (A) et mi (E). Ces quatre tonalités vous permettront de jouer des milliers de progression d’accords, et aucune d’entre elles ne contient l’accord de fa majeur. N’est-ce pas merveilleux pour vos pauvres doigts?
L’accord de fa (F) est souvent présent dans l’armature de la tonalité de do (C). Les débutants en musique travaillent souvent en tonalité de do parce qu’il s’agit d’une tonalité très employée en piano, et cet instrument constitue la base de la théorie de la musique occidentale. Au piano, dans cette tonalité, on ne joue que les notes blanches du clavier… cela rend les choses très simples pour les apprentis. Mais en guitare, jouer en tonalité de do oblige le guitariste à faire face à ce vilain accord de fa et son barré… Au début de votre apprentissage de la guitare, il est donc préférable d’éviter la tonalité de do!
2. Utilisez un capodastre (capo)
Vous pourrez jouer de la guitare en do avec un capodastre, pour éviter d’avoir à jouer l’accord de fa barré. Le capodastre est un petit système mécanique que l’on utilise pour transposer le manche de sa guitare sans avoir à toucher à l’accordage : on « limite » ainsi l’accès au manche, on joue en effet sur une plus petite partie du manche. En fait, en l’utilisant, les cordes de votre guitare sont plaquées contre le manche, comme si vous jouiez un accord barré! Grâce au capo, la longueur à vide des cordes de votre guitare devient plus courte, et l’on obtient de cette manière des sons plus aigus.
En jouant avec un capo placé à la troisième frette du manche, les accords A (la), D (ré) et E (mi) joués à cordes ouvertes sont en réalité les accords C (do), F (fa) et G (sol) – tous dans la tonalité de C (do), mais aucun accord barré pour vous embêter…!
Comme ceci :
Accord de fa (avec capo) – position de D
Tout cela est bien sympa jusqu’à maintenant, mais il y a un petit problème : on retrouve l’accord de fa dans de si nombreuses chansons… Voici davantage de solutions! Il existe en effet plusieurs façons de jouer l’accord de fa de manière « simplifiée » sans l’utilisation d’un capo.
3. Jouez l’accord de fa à 3 notes seulement
Vous pouvez jouer l’accord de fa majeur avec seulement 3 notes – essentielles : la fondamentale, la tierce et la quinte. Ces trois notes forment ce que l’on appelle une triade. Les guitaristes utilisent fréquemment les triades pour créer de nouveaux sons, en jouant des accords ou des solos.
L’accord de fa est un accord en tonalité majeure. La gamme de fa majeur comprend les notes suivantes : fa (F) sol (G), la (A), si bémol (Bb), do (C), ré (D), mi (E) et fa (F). Pour connaitre l’accord de fa majeur, il faut localiser les fondamentale, tierce et quinte de la gamme de fa majeur…
On a donc fa, la et do.
Voici l’une des façons de jouer l’accord de fa de façon simplifiée (observez le diagramme ci-dessous. Vous ne devez jouer que les quatrième, troisième et deuxième cordes – la fondamentale, la tierce et la quinte respectivement.) :
Accord de fa majeur (sans barré) à trois notes
Si par mégarde vous jouez la corde de mi aigu, vous obtenez un accord de fa majeur septième. Cela sonnera tout de même bien en tonalité de do, toutefois, pour obtenir un bon accord de fa, tâchez d’éviter la petite corde de mi en jouant. Notez que vous pouvez aussi abaisser légèrement votre premier doigt pour atténuer le son de la corde.
4. Utilisez la position de l’accord de mi (E)
Placez vos doigts sur les cordes de manière à former l’accord de mi ouvert (E) – accord qui devrait vous être familier –, mais une frette plus « bas » sur le manche. Votre index se trouvera donc sur la deuxième frette de la corde de sol (G). Voilà une autre position simplifiée vous permettant de jouer la triade de l’accord de fa. Comme ceci :
Accord de fa majeur (motif simplifié) – position de E
Jouez les cinquième, quatrième et troisième cordes seulement, qui sont les quinte, fondamentale et tierce de l’accord respectivement.
5. Utilisez une position en accord de ré plus bas sur le manche
Cette fois, nous utiliserons une autre triade de l’accord de fa, mais un peu plus bas sur le manche, soit à la cinquième frette. Comme dans le premier diagramme d’accord, la position des doigts sera la même que lorsque vous jouez l’accord de ré (D) ouvert, toutefois vous jouerez plus bas sur le manche. Vous n’avez qu’à déplacer vos doigts – vous rapprocher du bas du manche – de 3 frettes, mais vous ne devez pas jouer la corde de ré à vide! Donc, nous jouez que les 3 premières cordes, pour obtenir un vrai accord de fa majeur!
Comme ceci :
Accord de fa majeur (motif simplifié) – position de D
Sympa, n’est-ce pas?
Pour un accord de fa plus « complet », vous pourriez aussi ajouter le fa (note) à la troisième frette de la corde de ré. Cette position demande un peu plus de flexibilité que la précédente, mais avec de la pratique, vous y arriverez en peu de temps assurément. Nous vous suggérons de commencer par vous habituer à placer vos deuxième, troisième et quatrième doigts sur le manche. Quand cela sera facile pour vous, alors ajoutez la fondamentale – la position avec votre premier doigt (index) sur le manche :
Pour terminer, les accords barrés sont très importants en guitare, et il ne faut pas omettre de les apprendre ou de les pratiquer. Jouez donc l’accord de fa barré de temps à autre, afin que vous arriviez à délaisser ces positions simplifiées avec le temps. Bien jouer l’accord de fa n’est pas chose impossible à réaliser…; il vous faudra simplement développer la force et souplesse nécessaire dans votre main frettante et le pratiquer régulièrement!
Allez « hop », à vos guitares!
Dès le moment où vous saurez jouer vos premiers morceaux blues à la guitare, vous devriez essayez de leur conférer une touche personnelle. Bien sûr, écouter différents artistes blues et apprendre de nouvelles techniques à la guitare utilisées par d’autres bluesmen peut grandement contribuer au développement de votre oreille musicale, toutefois il est important que vous trouviez votre propre place dans le blues.
Nous n’avons pas besoin d’un deuxième Slowhand, Ray Vaughan ou Waters… Tous ces guitaristes auront trouvé leur « voix » en guitare blues, et à un moment donné, vous devrez faire de même ! N’est-il pas vrai que l’on pourrait immédiatement reconnaitre le son à la guitare de Clapton ou de Hendrix, même si tous deux jouaient simultanément la même chanson? Si l’on prend par exemple la chanson « From The Cradle » interprétée par Eric Clapton, on réalise que ce dernier a très bien étudié la version originale; il a utilisé le même accordage, les mêmes tonalités et techniques, mais on peut toujours discerner le jeu typique de Clapton, la touche « Slowhand » dans ce morceau…
Alors, comment développer son propre style en guitare blues?
Il est possible de personnaliser son jeu à la guitare blues de plusieurs façons. Étudions par exemple celui des 3 « rois » du blues : B.B. King, Freddie King et Albert King (notez qu’aucun lien de parenté ne les unit!!). B.B. est connu pour son « Chicago-style », ses phrasés fluides, mélodiques combinant les gammes majeures et mineures. Il joue avec un « pick » et son unique vibrato du poignet (« hummingbird ») l’a rendu célèbre. Freddie King utilisait des « thumb picks » et des « finger picks »; il jouait des blues très puissants – parfois même agressifs – à saveur rock/Chicago blues/Texas blues. Albert King, quant à lui, utilisait son pouce et des « bends » extrêmes – son son à la guitare était dur et impliquait moins de notes.
Pour vous aider un peu, notez que vous pouvez modifier/varier les éléments suivants de votre jeu :
- Les notes/gammes utilisées. Si vous êtes fan de jazz, essayez donc de combiner des gammes « jazzy » à vos gammes blues; si vous aimez le « rock », ajoutez plus de « power chords » à votre jeu, etc. Mettez-vous aux « double-stops », aux arpèges et aux « picking patterns », etc.
- Le jeu de votre main d’attaque. Essayez le jeu au médiator, le jeu avec les doigts et même les « finger picks »!
- Les techniques de jeu employées. Par exemple, la guitare « slide » vous plaira si vous ne visez pas à ou n’aimez pas jouer très vite. Sinon il y a les « bends », le « vibrato » – autant d’éléments à personnaliser dans votre jeu!
- Votre équipement. La ES-335 (« Lucille ») de B.B. King est l’un des éléments qui nous permettent de pouvoir identifier si facilement son son à la guitare… Essayez la guitare acoustique, et la guitare électrique à micros « single coil » et à « humbuckers ».
- Faites l’essai d’amplis à transistors et à lampes. Ne perdez donc pas votre temps à essayer de reproduire le son exact de tel ou tel bluesman lors de tel ou tel concert…
Demandez-vous plutôt : « Si je faisais partie du band de ou [y], quel équipement aimerais-je utiliser? ». C’est que deux guitaristes au son plutôt différent peuvent sonner très bien ensemble!
• Peut-être élaborerez-vous quelque chose de tout à fait nouveau? Les « bends », le vibrato du poignet et le « slide guitar » ne faisaient pas partie des « méthodes classiques » de jouer de la guitare, au départ. Mais un jour B.B. King a essayé d’imiter le son produit par les guitaristes « slide » sans utiliser de « bottleneck », et c’est de cette manière qu’il a « inventé » le « string bending » (oui, bon, il n’est pas le seul à avoir développé la technique, mais il l’a rendu populaire!)…
Pour conclure, gardez bien ceci en tête : vous devez vous sentir à l’aise dans tout ce que vous jouez, peut importe la technique ou l’équipement que vous utilisez! Votre public l’entendra!
… et prendre quelques leçons de guitare blues, ça peut aussi être pas mal!
Est-ce que vos compétences actuelles à la guitare vous satisfont? Pouvez-vous affirmer que vous avez atteint tous vos buts en musique? Est-ce que votre jeu à la guitare s’est constamment amélioré depuis que avez commencé à jouer de la guitare?
Avoir l’impression qu’atteindre ses objectifs en musique et en guitare semble impossible est tout à fait normal si vous ne jouez de la guitare que depuis peu de temps. L’important est de ne pas demeurer dans cet état d’esprit. Voici donc 10 astuces simples qui vous aideront à surpasser la frustration que vous pourriez éprouver actuellement par rapport à votre niveau en guitare.
1. Reconnaissez le fait que vous avez progressé
Avant de chercher à améliorer quoi que ce soit dans votre jeu à la guitare, voyez le progrès que vous avez déjà fait. Vous devriez en être content et fier! Rappelez-vous lorsque vous effectuiez vous premiers exercices en guitare et n’arriviez à jouer que très peu de choses… À ce moment-là, vous auriez été bien heureux de posséder les aptitudes à la guitare que vous avez en ce moment. Voyez cette évolution, et soyez fier de ce que vous avez accompli jusqu’ici. Beaucoup de guitaristes sont plutôt dur envers eux-mêmes et leur jeu à la guitare alors qu’ils sont assez doués! Cela ne signifie pas non plus de se satisfaire de ce dont vous êtes capables actuellement, mais de reconnaitre votre talent actuel tandis que vous poursuivez votre évolution en guitare et en musique.
2. Soyez conscient de ce qui vous inspire et vous pousse à continuer d’évoluer comme guitariste
Il y a sûrement des choses, moments, événements, endroits ou personnes qui vous permettent de vous sentir bien comme musicien. Ces choses sont différentes pour chacun. Peut-être vous sentez-vous inspiré lorsque vous assistez à un concert. Ou peut-être obtenez-vous de la motivation en écoutant – ou en jouant avec – d’autres musiciens qui sont « meilleurs » que vous actuellement. Il est aussi possible que pratiquer de nouveau des morceaux que vous avez appris il y a 3, 6 ou 12 mois vous permette de constater tout le progrès que vous avez fait en guitare depuis. Être capable de réaliser (et avoir une preuve tangible de) son progrès comme guitariste est en effet source d’inspiration puissante pour certains. Et peu importe quelles sont ces choses qui vous donnent de la motivation, tout ce qui peut faire en sorte que vous ne vous axiez plus sur vos frustrations temporaires/du moment comme guitariste et vous amène à vous concentrer sur ce qui vous inspire et vous motive est ce qui devrait prendre le plus de place dans votre « vie musicale ».
3. Déterminez si vous êtes un guitariste, un musicien ou un artiste
La perception de vous-même et votre vision de ce que vous désirez devenir influencera grandement votre façon de penser en musique ainsi que la façon de voir votre progrès. Par exemple, si vous vous soyez surtout comme un guitariste, vous aborderez la pratique de votre instrument d’une manière particulière. La plupart de vos efforts pour vous améliorer s’axeront sur le jeu à la guitare. D’un autre point de vue, comme musicien, vos énergies seront utilisées pour effectuer un éventail d’activités plus large en plus de vos exercices de jeu à la guitare, par exemple développer vos compétences en musique (oreille musicale, solfège, etc.).
Enfin, pour l’artiste, l’expression de soi devient le plus souvent l’objectif le plus important recherché en musique, et tout ce que vous apprenez en musique et en guitare devient un outil pour exprimer l’art qui réside en vous (l’expression de soi devient alors le pinacle de tout ce que vous faites). Il est inutile de croire que l’un de ces 3 titres est meilleur que les autres, mais vous devriez déterminer où vous en êtes et si vous cherchez à parvenir à un autre titre (et si non, en quoi pourriez-vous améliorer votre situation actuelle en musique). Passer du titre de guitariste à celui de musicien ou d’artiste changera votre façon de penser et la manière que vous percevez votre progrès et la pratique de votre instrument en général.
4. Effectuez de petits changements, car ils peuvent avoir un effet important
Parfois de petits changements apportés à vos habitudes de pratique peuvent générer un grand changement dans les résultats reliés à votre jeu à la guitare. Par exemple, réorganisez votre routine de pratique de manière à effectuer les choses qui requièrent un max d’attention de votre part en premier, quand votre esprit est reposé. Si vous ne disposez que de peu de temps (ou si vous avez de la difficulté à maintenir une bonne concentration lors de longues pratiques), divisez votre temps de pratique en blocs plus faciles à gérer pour en améliorer l’efficacité. Vous verrez, ces courtes périodes de pratique s’accumuleront, et leur effet vous sera rapidement favorable. De plus, analysez votre environnement de travail. Si vous pratiquez présentement parmi beaucoup de sources de distraction (la télévision fonctionne, vous répondez toujours au téléphone quand il sonne, beaucoup de gens vont et viennent autour de vous, etc.), alors il vous faut les éliminer afin de pouvoir tirer le maximum de vos pratiques et constater davantage de progrès, ou de réelles améliorations dans votre jeu.
Par ailleurs, vous devriez enregistrer certaines des sections que vous pratiquez, c’est-à-dire celles dont l’amélioration peut être « mesurée » (vitesse de jeu de certains exercices et passages, par exemple). Il existe plusieurs façons de le faire, mais peu importe celle que vous choisirez, nous vous recommandons grandement de LE FAIRE!
Ces petits conseils et astuces peuvent réellement vous permettre de changer les choses pour vous comme guitariste, de contribuer à votre progrès en guitare.
5. De grands changements auront de grands effets
Bien que les petites idées dont nous venons de parler plus haut soient bel et bien efficaces, si vous faites des choses encore plus importantes, vous pouvez espérer tirer des résultats encore plus intéressants dans votre démarche de progrès en guitare. Par exemple, si, comme autodidacte, vous n’arrivez pas à progresser au-delà d’un certain niveau et que cela vous frustre énormément, alors il faudrait sûrement que vous vous tourniez vers l’apprentissage accompagné d’une bonne méthode de guitare, ou encore vers les cours privés afin qu’un professeur puisse vous éclairer et vous soutenir pour régler vos problèmes au niveau de la technique, etc. L’important est d’admettre l’existence d’un problème, puis de s’y attaquer par un geste concret. Il faut changer votre approche jusqu’à ce que vous parveniez à atteindre les résultats que vous désirez obtenir. Pour ce faire, il vous également identifier clairement la source de chacun des problèmes que vous avez en guitare, et cela dans le but de les résoudre de manière efficace et pour de bon.
6. Laissez le temps travailler en votre faveur
Beaucoup de guitaristes deviennent frustrés quand un progrès important ne découle pas de leur pratique en une période de temps courte. Le résultat : ils perçoivent le temps comme un ennemi. Toutefois, si vous progressez constamment avec le temps, même si ce n’est qu’un peu, et êtes suffisamment patient pour laisser le temps accumulé travailler en votre faveur, alors il devient en fait votre meilleur ami et plus grand avantage.
Apprendre un instrument, c’est un peu comme investir à taux d’intérêt composé : au début, l’investissement semble croitre très lentement, et l’on peut avoir l’impression de regarder de l’herbe pousser en observant la situation… Mais au fil des années, la croissance deviendra très grande et rapide, étant donné la puissance exponentielle de l’intérêt composé. Ainsi, si vous laissez le temps être de votre côté, vous vous sentirez beaucoup mieux et plus confiant par rapport à votre « futur musical ».
7. Déterminez votre objectif en guitare
Voulez-vous distraire les gens, impressionner votre ou vous exprimer, par la musique? Chacun de nous possède sa raison de jouer et de créer de la musique. Mais peu importe quels sont vos motivations, vous en viendrez ultimement à distraire des personnes, impressionner votre public ou exprimer quelque chose à celui-ci (ou une combinaison de ces 3 choses). La bonne nouvelle est que, indépendamment de votre niveau actuel en guitare, vous pouvez probablement déjà distraire les gens…; vous pouvez probablement impressionner certaines personnes…; et, évidemment, vous pouvez sûrement arriver à exprimer certaines de vos pensées et sentiments par ce que vous jouez à la guitare. Peut-être que vous n’arrivez pas encore à faire ces choses aussi bien que vous le voulez, mais même un guitariste ne possédant presque pas d’expérience peut effectuer ces choses à un certain degré! Donc, la prochaine fois que vous ressentirez une certaine frustration en ce qui concerne vos capacités actuelles en guitare, pensez à cela. Il faut cesser de vous sous-estimer, car vous possédez déjà une valeur comme guitariste!
8. Comparez et reproduisez le « feeling », pas la musique.
Bien souvent, les guitaristes cherchent à imiter leurs idoles et deviennent frustrés de ne pouvoir les égaler. Un très bon moyen de remédier à ce problème est de vous axer sur l’imitation du « feeling » que vous retirez en écoutant la musique de quelque guitariste, au lieu d’acheter le même équipement et de chercher sans arrêt à reproduire les mêmes nuances dans son jeu. Car en imitant le « feeling », en évoquant les mêmes émotions que vous ressentez en écoutant la musique d’un guitariste en particulier, et en les reproduisant à votre manière, vous ressentirez une satisfaction beaucoup plus grande – vous vous sentirez davantage accompli musicalement.
Non seulement vous atteindrez le niveau de satisfaction musicale que vous cherchez à atteindre, mais vous développerez probablement votre propre style en cours de route…
9. Renversez la vapeur
La frustration peut vous aider ou vous nuire, selon la façon dont vous la gérez. Utilisez votre frustration comme force motrice positive et puissante; servez-vous en comme motivation. Il est inutile de chercher à éviter la frustration que vous pourriez ressentir comme guitariste, mais il est nécessaire de la transformer de manière à ce qu’elle joue en votre faveur, vous pousse à aller toujours plus loin en guitare.
10. Rappelez-vous que vous n’êtes pas seul
Tant des grands de la musique de ce monde ont traversé ce vous vivez en ce moment. À un moment de leur carrière, Beethoven, Bach, Van Halen, SRV, Jimmy Page et plusieurs autres ont tous ressenti la frustration que vous ressentez présentement.
En ce moment, vous possédez les compétences que vous possédez en guitare, et c’est bien ainsi. Par votre frustration qui deviendra motivation, vous vous pousserez en avant, et atteindrez vos buts à un moment donné. Et lorsque vous atteindrez ces objectifs reliés à votre jeu à la guitare ou à la musique, vous ressentirez probablement de nouveau une certaine frustration, car vous voudrez vous améliorer davantage, puis vous établirez de nouveaux objectifs. Et le cycle se poursuivra… Mais souvenez-vous de ceci : vous aussi vous améliorez et progressez constamment comme guitariste. On vous le rappelle : voilà ce qui compte vraiment!
Courage, vous êtes sur la bonne voie!
Même si de nombreux guitaristes préfèrent y aller à la bonne franquette au majeur et à l’index, certains aiment mieux, et avec raison, jouer avec un médiator. Nous savons tous que les médiators existent sous toutes les formes, tailles, couleurs, matériaux et épaisseurs que l’on puisse imaginer.
Toutefois, la différence entre eux est-elle si marquée? La réponse est oui et même que le choix approprié d’un médiator peut contribuer à changer le son et faciliter votre jeu à la l’instrument. Le choix d’un bon médiator sera surtout déterminé en fonction de votre style de musique et du type de guitare que vous jouez. Espérons que cet article vous aidera à faire le meilleur choix.
Voici quelques-uns des éléments à prendre en considération lorsque vient le temps de choisir un médiator :
Différents matériaux pour différents styles
Il existe une très large gamme de types de médiators. À la base, ils sont généralement de forme triangulaire et fabriquée avec du plastique (du type Delrin, ou celluloïd par exemple). Ce sont de loin les plus abordables et polyvalent. Cependant, certains guitaristes ne les apprécient pas en raison de leur fragilité. Ensuite, ils ont tendance à glisser entre les doigts avec la transpiration.
On compte également de plus en plus de médiators fabriqués en métaux tels que l’inox, le bronze, le cuivre, le fer, l’argent, et parfois même de l’or! L’un des guitaristes les plus célèbres au monde (Brian May qui a longtemps évolué avec le groupe Britannique Queen) utilisait des pièces de monnaie en guise de médiators. Cependant, même si les sons restent globalement métalliques quand on utilise ce type de monnaie, il faut rappeler que deux pièces différentes (euros et livres par exemple) produisent des sonorités forcément différentes!
Les plectres peuvent aussi être fait de verre, d’ivoire, voire même avec de la carapace de tortue, jadis très populaire, surtout chez les guitaristes manouches. Par contre, leur fabrication et leur distribution est devenu interdite vers le milieu des années 70 et sont maintenant quasiment impossibles à trouver. C’est certainement mieux ainsi pour les tortues concernées, même si beaucoup de musiciens déplorent leur disparition.
Les médiators en écaille de tortue des mers étaient connus pour leur très grande rigidité, leur durabilité exceptionnelle (imaginez jouer avec le même pick pendant des années!) et leur tonalité très riche et complexe. Ils étaient également très faciles à remodeler par ponçage. Hélas, ils sont en grande partie disparus à jamais.
L’entreprise américaine Red Bear Trading Company prétendre à les seuls au monde à fabriquer des médiators, qui semble-t-il, auraient exactement les mêmes propriétés physiques que l’écaille de tortue. Beaucoup de musiciens qui ont testé leur médiator ne peuvent pas faire la distinction entre les deux.
Enfin, lors du choix de votre médiator pour guitare, vous devez aussi tenir compte de votre style de jeu. Les médiators en métal produisent un son plus… métallique, ou brillant, qui ne plaît pas à tous. Les plectres en bois (ébène, acajou, palissandre…) permettent des mélodies chaudes, étouffées, et harmonieuses. Ceux en os ou faits de cornes libèrent des sonorités sèches, mais très précises.
Un amateur de hard rock par exemple aura beaucoup de mal avec un médiator en bois, mais un autre en cuivre lui conviendra probablement.
L’épaisseur du médiator
Mis à part les différences de tons que les différents matériaux présentent, il faut aussi considérer l’épaisseur.
Les médiators se présentent principalement sous 5 épaisseurs différentes :
- Extra light (environ 0.44 mm)
- Light
- Medium
- Heavy
- Extra heavy (environ 1.50 mm)
De manière générale, les plectres de moins de 0.60 mm sont très souples et absorbe aisément la raideur des cordes. On les utilise beaucoup en guitare acoustique et en funk, car ils permettent d’obtenir un son très clair. Toutefois, en raison de leur faible épaisseur, ils se brisent plus facilement, ont tendance à produire une sorte de bruit de claquement et ne sont pas les plectres les plus appropriés pour le style de jeu en puissance.
Ceux de 0.70 à 0.80 mm conviennent parfaitement pour ceux qui veulent allier, vitesse, précision et rythmique. Ni trop mou, ni trop dure, ce sont les médiators les plus populaires, car ils sont à la fois souples, polyvalents, solides, et faciles à manier. Les médiators très épais (par exemple 1,50 mm) produisent sur les cordes un son plus chaleureux et franc permettant de nuancer votre jeu plus naturellement. Ils sont généralement plus confortables pour les doigts et conviennent parfaitement pour le rock, le heavy métal et les grosses rythmiques.
N’en concluez pas que les médiators très fins sont systématiquement mauvais. Selon sa flexibilité, le plectre produira forcément des sons différents. Cependant, leurs avantages et leurs inconvénients sont en fonction de votre jeu. Un médiator très fin est utile aux guitaristes débutants, car il « absorbe » la raideur du poignet et de la main. Il donne même parfois l’illusion que ce dernier a un jeu souple, alors que ce n’est pas le cas. À l’inverse, un médiator très épais n’est pas facile à manier pour les débutants qui n’ont pas suffisamment travaillé la souplesse du poignet, même s’il produit souvent des sons plus net. Comment donc en choisir un qui vaille?
Rappelez-vous que certains plectres vous permettent de jouer rapidement et avec fermeté sur les cordes, et d’autres rendent le jeu plus complexe. Par conséquent, vous devriez essayer plusieurs types de médiators avant de trouver celui qui vous convient vraiment. Il n’y a pas de doctrine prédéfinie en la matière. Mais en prenant en compte les différents éléments proposés ici, vous choisirez celui qui vous va le mieux.
Parmi les marques de médiators les plus connus, il faut compter Jim Dunlop, Martin & Co et Eagletone. Fender en font aussi de très bon.
Pourriez-vous fabriquer le vôtre?
Et si vous fabriquiez votre propre médiator. Au vu de ce que nous venons de voir, vous avez sûrement compris que les matériaux de fabrication d’un médiator sont plutôt communs. Alors, si vous les préférez fins, utilisez un morceau de votre carte bancaire périmée. Si vous les préférez épais, la coquille d’une noix de coco ou une petite pièce de monnaie pourrait faire l’affaire. Dans tous les cas, vous pourriez d’abord opter pour un médiator de votre propre fabrication avant d’en acheter un!
Notamment, il se vend sur Amazon ce petit dispositif du nom de Pickmaster Plectrum vous permettant de concevoir facilement votre propre médiator. Ingénieux, n’est pas?
Alors, quel médiator choisir?
En fin de compte, comme pour tout en musique, ne minimisez pas les critères subjectifs!
Optez tout simplement pour un médiator qui vous comble par sa forme, sa couleur, son épaisseur, sa taille et surtout sa sensation. Puis, tout comme vous l’avez fait pour votre guitare, choisissez s’en un qui vous plait esthétiquement.
N’hésitez pas à tester différents types de médiator. Les appréhensions de tenues ou de sonorité sont la plupart du temps divergentes d’un guitariste à l’autre et c’est à vous de faire votre choix.
Enfin, il n’est certainement pas défendu de posséder plusieurs modèles de médiator pour changer votre jeu et aussi le son.
Et vous, quels sont vos médiators de prédilection?
Nous entrons dans un magasin d’instruments de musique du coin et, comme à l’accoutumée, nous nous dirigeons tout droit vers le comptoir…
Alors que nous attendons impatiemment le vendeur – qui est déjà occupé avec un autre client, ou en train de se taper un solo « de la mort » sur la guitare la plus chère du magasin –, notre regard se porte instinctivement sur les cordes qui se trouvent à l’arrière du comptoir. Une fois de plus, nous nous demandons si nous devrions essayer des cordes d’une autre marque, d’un autre gabarit ou utilisant une nouvelle technologie révolutionnaire…
Après quelques minutes, nous exhalons un long soupir et finissons par acheter le même paquet de cordes que nous achetons chaque fois, depuis l’achat de notre première guitare.
Cela vous rappelle-t-il quelque chose?
Je ne comprends toujours pas exactement pourquoi il paraît plus difficile de choisir un paquet de cordes qu’une nouvelle guitare, car cette dernière est un achat nettement plus important.
Mais mon opinion sur la question est la suivante : un ensemble de cordes est un accessoire pour guitare si simple que les fabricants utilisent volontairement toutes sortes de techniques de marketing et de commercialisation pour se différencier des autres entreprises; marques qui, en fait, confectionnent exactement ou à peu près le même produit (car entendons-nous, une corde de guitare, ce n’est rien de plus qu’un fil autour duquel vient s’embobiner un autre fil, qui constituera le filage). Par conséquent, pas étonnant que de nombreux débutants hésitent ou s’y perdent carrément dans le choix des cordes à monter sur leur guitare.
Je vais donc essayer de simplifier les choses pour nous tous.
À la base, il y a trois paramètres à prendre en considération quand on choisit les cordes pour sa guitare électrique. Les voici.
1. Définissez le calibre de cordes dont vous avez besoin
La qualité des cordes d’une guitare électrique doit convenir à votre jeu et au type de matériau utilisé pour la fabrication du corps de l’instrument. Il faut donc prendre en compte le tirant des cordes, c’est-à-dire leur diamètre. Par exemple, on estime qu’une guitare électrique neuve a un jeu de corde standard de .010/.046. Cette valeur est exprimée en millièmes de pouces. On en déduit donc que ce type de guitares est équipé de cordes d’un diamètre compris entre 0.025 cm et 0.11 cm.
Il existe une très grande variété de tirants de cordes pour les guitares électriques. On les regroupe en plusieurs catégories allant de l’extra light aujazz medium. Cependant, il y a seulement trois types de cordes qui sont faciles à utiliser pour les débutants : les tirants light, custom light et regular.
Avant l’achat, essayez plusieurs calibres de cordes et choisissez celui ou ceux qui vous semblent les plus confortables, car en fait, un calibre n’est pas meilleur que l’autre – tout est relié à ses préférences et au style de musique qu’on joue.
Le calibre de cordes varient d’une compagnie à l’autre, mais en général, on a :
- .008/.038 : .008/.011/.014/.022/.030/.038 – Extra light
- .009/.042 : .009/.011/.016/.024/.032/.042 – Light
- .009/.046 : .009/.011/.016/.026/.036/.046 – Custom Light
- .010/.046 : .010/.013/.017/.026/.036/.046 – Regular
- .010/.052 : .010/.013/.017/.030/.042/.052 – Heavy Bottom
- .011/.048 : .011/.014/.018/.028/.038/.048 – Heavy
- .012/.054 : .012/.015/.026/.034/.044/.054 – Jazz Light
- .013/.056 : .013/.017/.026/.035/.045/.056 – Jazz Medium
Donc, plus on joue avec des cordes de tirant « élevé », plus elles sont rigides et expressives.
Les cordes extra light offrent une sonorité plus « douce », moins de sustain. Elles permettent aux guitaristes d’étirer les cordes et d’employer les différentes techniques de la main gauche plus facilement. Donc, ce sont des cordes excellentes pour faire des solos rapides ou qui doivent être joués avec beaucoup d’émotion et de précision.
Par leur légèreté, les x-light sont très souples, et le jeu sur celles-ci est plus facile (elles sont moins dures pour les doigts). Cependant, sachez qu’elles cassent plus souvent; elles sont beaucoup plus fragiles, se désaccordent plus vite. Il y a donc plus de risques pour vous de jouer des accords injustes ou de faire entendre des notes indésirables en raison de l’importante flexibilité des cordes.
Si vous jouez plutôt « dur » sur les cordes de votre guitare ou que vous faites principalement du métal, du jazz ou du country, vous devriez alors favoriser des cordes de gros gabarit (de heavy à extra jazz medium). Elles ont l’avantage d’être plus résistantes, elles produisent un son plus riche et clair et elles ont une durée de vie plus grande. Aussi, ce sont des cordesplus faciles « à accorder » et qui produisent moins de sons parasites. Par contre, les cordes heavy sont « sans pitié » pour les doigts; plus de tension est nécessaire pour effectuer des bends. Ce ne sont pas des cordes qui conviennent pour jouer des grands solos rock!
Vous noterez que la plupart des grandes marques proposent des paquets combinant des cordes light et des cordes heavy à jazz medium. Donc, si vous voulez jouer des rythmiques avec aplomb et puissance sur de grosses cordes, mais voulez aussi pouvoir jouer des solos et étirer de petites cordes sans que saignent vos doigts, il est possible d’acquérir un ensemble de cordes correspondant exactement à vos besoins!
Et qu’en est-il des cordes regular? Eh bien, elles constituent à mon humble avis le meilleur choix si vous êtes débutants en guitare ou simplement dans l’hésitation, et ce, quels que soient vos objectifs ou vos styles musicaux de prédilection.
Une fois que vous aurez acquis plus d’expérience, vous connaîtrez mieux vos besoins et serez en mesure de porter votre choix vers des cordes de calibre répondant à ceux-ci.
2. Optez pour un fabricant de cordes reconnu
Il existe un vaste choix de marques de cordes de guitare. Chaque fabricant de cordes produit de relativement bons produits en matière de cordes de guitare électrique, et favoriser une marque est une question de goûts personnels.
Ernie Ball jouit d’une grande notoriété dans l’univers de la guitare électrique. Ces cordes sont solides et présentent un excellent rapport qualité-prix.
D’Addario est aussi un fabricant de cordes très aimé. De plus, ce dernier fabrique des cordes pour les guitares acoustiques comme les guitares classiques.
Parmi les autres marques les plus connues, on compte Elixir, Fender, GHs, Dean Markley, Dunlop, Gibson, Rotosound et plusieurs autres.
3. Prenez en compte les types de matériaux utilisés pour la confection des cordes
Pour concevoir les cordes de guitare, les fabricants ont recours à différentes techniques et à divers matériaux. Les types de matériaux utilisés et le revêtement doivent être pris en considération dans votre choix de cordes, car ceux-ci ont une incidence directe sur le son, sur le jeu et sur la durée de vie des cordes. Les techniques utilisées dans la fabrication des cordes sont aussi utiles à connaître, car elles sont souvent ce qui explique le prix des cordes.
Les cordes de guitare électrique peuvent être faites en/par :
- acier plaqué nickel. À l’heure actuelle, c’est l’alliage le plus couramment utilisé dans la fabrication de cordes pour guitare électrique. Dans un premier temps, l’acier rend un son plus fort à la sortie, tandis que le nickel sert à protéger le fil d’acier de la corrosion et améliore fortement le toucher.
- nickel. Voilà un matériau de confection « plus ancien », mais qui semble revenir à la mode par la tendance de recherche d’un son plus vintage.
- acier inoxydable. Il a l’avantage de produire un son très brillant et offre une meilleure résistance à la corrosion. Cependant, il est plus « dur » pour les doigts.
- bronze phosphoreux. C’est un revêtement couramment utilisé dans la fabrication des cordes de guitare acoustique, mais certains l’utilisent aussi pour la fabrication de cordes de guitare électrique.
- « cryogénie » ou traité à l’azote liquide. Certains fabricants emploient ce procédé. Il consiste à congeler l’alliage des cordes (on le fait passer à une température de plusieurs centaines de degrés au-dessous de zéro). On utilise l’azote liquide pour « réaligner la structure moléculaire de l’alliage ». Avec ce procédé, on parvient à augmenter grandement la durée de vie des cordes et à améliorer leur résistance à la corrosion.
- or (plaqué or). On choisit ces cordes avant tout pour leur aspect esthétique, mais ce sont aussi celles qui résistent le mieux à l’usure. Par ailleurs, elles sont très aimées de ceux qui sont allergiques à l’acier et au nickel.
D’autres matériaux et types de revêtement sont employés dans la fabrication des cordes de guitare électrique, mais nous avons énumérés les principaux ci-dessus.
Pour conclure, développer son style de jeu à la guitare n’est pas quelque chose qui peut être accompli du jour au lendemain : cela peut prendre des années – mais voilà aussi la beauté d’évoluer en guitare. La « route » pour y arriver, c’est ce qui est fantastique.
Aussi, lorsque vous changerez les cordes de votre guitare, gardez ceci à l’esprit : des cordes de « nouveau calibre » – ou même d’une marque différente de celle que vous utilisez normalement – peuvent modifier la pression exercée sur le manche.
Donc, celui-ci pourrait par exemple plier légèrement, si vous installez des cordes plus grosses que les précédentes. Par ailleurs, votre guitare et elles auront du mal à rester accordées – surtout après le remplacement des cordes. Notez également que de petits « frisements » pourraient survenir, en raison du changement du niveau d’inclinaison des cordes. Dans ce cas, un ajustement de la barre de réglage (truss rod) ou du chevalet sera peut-être nécessaire.
Enfin, j’espère que ces conseils vous ont été utiles. Il est temps d’aller changer vos cordes…
Allez, hop!
Dans le monde des collectionneurs, certains mordus peuvent dépenser jusqu’à des centaines d’euros pour acquérir un seul médiator. Par exemple, comme souligné par le « Pick Collecting Quaterlerly », un maniaque des « picks » de guitare a dépensé 1063 $ US lors d’une enchère eBay pour un médiator Ace Frehley / Patore Music de Kiss (1974) noir sur fond blanc. N’importe quel collectionneur de médiators vous le confirmera, collectionner les « picks » de guitare peut devenir une obsession aussi enivrante que jouer de la guitare pour les musiciens éperdus de gratte…
Les médiators existent dans de multiples formes, styles et peuvent être faits de plusieurs types de matériaux, par exemple le plastique, le caoutchouc, le feutre, le verre, l’écaille et la pierre, et leur prix varie en conséquence. Bien que les « picks » de guitare existent depuis des siècles (les premiers étaient faits d’os, de coquillage, de bois, de métal, d’ambre et d’autres matériaux), on a commencé à les fabriquer en série pendant les années 20 seulement.
Les médiators personnalisés
Un phénomène plutôt récent est la production de médiators personnalisés. Ce sont habituellement les groupes de musique qui font concevoir sur mesure des médiators affichant leur nom, mais plus récemment, des compagnies et entités telles que Microsoft, MTV, Verizon et Budweizer distribuent désormais leurs propres médiators. À l’heure actuelle il existe des milliers de « picks personnalisés » en circulation ainsi qu’un nombre important de collectionneurs avides qui sont au courant de tout ce qui bouge dans le milieu…
Vous étiez-vous déjà demandé ce que ces personnes qui restent après les concerts pour se trainer les pieds par terre en scrutant le sol pouvaient bien faire? Eh bien, ce sont possiblement des collectionneurs de médiators, de plectres (ou « picks ») qui vous laissaient perplexes… Faire collection de ces « picks » de guitare personnalisés est un type de hobby qui est encore relativement nouveau, quoique de plus en plus populaire.
Ce qui était au départ un hobby auquel seulement quelques zélés s’adonnaient en est aujourd’hui un dont la crédibilité est tout à fait confirmée; celle-ci s’est d’ailleurs édifiée rapidement, dès les années 80.
La production de « picks » personnalisés a débuté au début des années 70 avec des groupes rock tels que Van Halen. Les tous premiers médiators customisés étaient le plus souvent de couleur écaille de tortue à imprimé blanc ou encore blancs à imprimé noir. De plus, de nos jours, beaucoup de « picks » personnalisés sont imprimés par un procédé de tampographie, alors qu’au début on procédait à l’estampage.
Peu de bands avaient des « picks » personnalisés, au début, et ceux-ci étaient peu colorés, ils étaient très sobres, un peu comme les passes pour accéder « backstage » de l’époque.
Mais ces médiators peu éclatants sont toutefois les tous premiers à avoir été produits – les médiators personnalisés « les plus simples » sont donc les plus anciens… Au cours des années 70 la mode de posséder ce type de « picks » s’est rapidement répandue chez les « bands », et dès les années 80, on a commencé à produire des plectres plus colorés, à créer des logos personnalisés de groupes ainsi que des médiators « signés » et faits de matériaux variés.
Au début, aux États-Unis, il y avait très peu d’entreprises qui fabriquaient ces médiators personnalisés pour les groupes de musique, parmi ceux-là Jim Dunlop, D’Addario et D’Andrea.
En fait, il a fallu plusieurs années avant que les compagnies soient convaincues que la « médiatophilie » se populariserait et deviendrait crédible. Pour cette raison, il n‘existe pas beaucoup de données et d’information disponible pour les collectionneurs de plectres et leur « valeur » est souvent bien relative, liée aux souvenirs et aux événements plus qu’aux « tendances du marché »… Le fait qu’un « band » soit en tournée influence et rajoute à la rareté et à la demande des « picks » personnalisés. Certains médiators de groupes importants sont assez difficiles à trouver, mais chaque collectionneur de plectres possède des articles préférés qui leur sont chers car ils ont appartenu à un membre de tel ou tel groupe et qu’ils l’ont acquiert à un concert gravé dans leur mémoire…
Même les « picks » brisés ou modifiés par un guitariste peuvent porter une signification et avoir une valeur – même si elle n’est que sentimentale – aux yeux d’un collectionneur. Mais voilà la beauté de la chose, non?
Malheureusement, la collecte des « picks » est un domaine où l’histoire a été perdue abondamment. Pour les groupes nés dans les années 70 et 80, la plupart des guitaristes ne seraient pas en mesure de reconnaitre leurs propres plectres, car le choix de ceux-ci revient parfois aux techniciens à l’entretien (« guitar techs »), et lorsqu’un « tech » ne travaille aujourd’hui plus avec le groupe, alors l’histoire s’en est allée avec cette personne…
De petits bijoux de médiators?
Pour les curieux comme les collectionneurs, faites la découverte des médiators (que l’on peut porter!) Niglo. Création de Daniel Patin – guitariste possédant un handicap de la main droite qui l’empêche de bien se servir de la plupart des médiators (sauf du Niglo, son invention et « médiator idéal »…) – et du bijoutier François Allier, les Niglo, proposés en plusieurs modèles sont faits de bronze et il est possible de les porter autour du cou, puisqu’ils sont pré-percés et livrés avec une petite corde)!
Abordons ici le Niglo 2 et le Niglo 3, qui conviennent respectivement aux solistes et guitaristes rythmiques. Ergonomiques et pesant 9 grammes, les « Niglo » sont caractérisés par les gorges présentes sur leur face avant ainsi que leur face arrière. Ce qui distingue principalement les deux modèles de médiators? La forme de la pointe du médiator et l’angle d’attaque des cordes, éléments essentiels qui se ressentent sur le jeu, et qui font la spécificité du jeu du guitariste soliste ou rythmique (l’usage n’est toutefois pas exclusif…).
Ces médiators originaux et uniques permettent de gagner beaucoup en puissance dans l’attaque et de générer plus facilement les harmoniques qu’avec un « pick » en plastique… Ils permettent d’obtenir un son assez typé qui plaira à certains et moins à d’autres évidemment, étant donné l’« aura métallique » qui entoure les notes produites. Jouer avec un médiator Niglo, c’est tout à fait un autre monde, en terme de son à la guitare! Cet exemple de médiator « adapté » à l’homme est assez fascinant et pourrait faire le bonheur de certains d’entre vous…!
Ralph le collectionneur
Pour voir en ligne l’une des collections de médiators les plus impressionnantes et complètes à l’heure actuelle, visitez le site guitar-picks.com. L’homme derrière cette collection s’appelle Alan Ralph et semble bel et bien un expert en médiators et tout ce qui touche au sujet! La collection de Ralph a été créée en 20 ans, et celui-ci fait tout de manière authentique, donc pas question d’acheter sur eBay, d’acheter des tonnes de « picks » par quelque contact bien connecté ou encore de se procurer les collections d’autres personnes…, non, non! Le passionné se rend toujours à des concerts et échange avec d’autres collectionneurs les « picks » dont il possède plusieurs exemplaires. Inutile de dire que l’homme doit également être un mélomane!
Voici une autre « bonne adresse » pour les collectionneurs de médiators (site en anglais) :http://pickcollecting.presspublisher.us/
Collectionnez-vous les médiators? Quels sont vos médiators chouchous?
Il faut un peu d’érudition musicale pour comprendre les subtilités du jazz. Dans l’histoire de la musique, ce style musical est assez proche du blues, et il a le mérite d’avoir permis l’éclosion de quelques-uns des meilleurs guitaristes du siècle dernier. Le choix de la guitare de prédilection pour le jazz n’est pas simple. En effet, cet outil doit produire des sonorités intelligibles au milieu de beaucoup d’autres instruments dont le timbre et le cuivre sont plus puissants. Par ailleurs, deux guitares du même type ne produisent pas le même son en fonction des accessoires qui lui sont associés.
Le choix d’une guitare adéquate pour pratiquer le jazz répond de fait à un certain nombre de critères.
Petit rappel historique
Le jazz a grandement contribué à la conception des guitares électriques actuelles. En effet, c’est avant tout dans le but de mieux sonoriser les guitares acoustiques d’accompagnement dans les orchestres de jazz qu’on y a adjoint des micros. Par la suite, Rickenbaker l’a associée à ce qu’on appelle actuellement la guitare électrique, et en a fait un instrument pour solistes.
C’est à Charlie Christian qu’on doit le développement du jeu de solistes dans le jazz.
Mais il faut attendre des légendes telles que Joe Pass ou John Scofield pour que l’instrument gagne en popularité devant le saxophone ou la trompette, qui représentaient alors l’essence même du jazz pour de nombreux musiciens.
Bien qu’il soit d’usage dans certains milieux d’utiliser des guitares acoustiques pour un orchestre de jazz (Django Reinhardt n’a-t-il pas montré la voie dans ce domaine ?), les guitares électriques tiennent le haut du pavé et sont largement préférables en raison de la gamme de sonorités et d’émotions qu’elle peut véhiculer.
Généralement, les guitaristes de jazz optent pour des modèles électriques aux sustains élevés, munies de gros tirants (c’est-à-dire entre 0.013 et 0.056). Ces guitares sont proches de celles qu’utilisent les amateurs de jazz acoustique. Voici quelques modèles qui font généralement l’unanimité, et que vous gagnerez peut-être à utiliser.
Quelques guitares de jazz qui valent le détour
Si vous jouez du jazz latino, de type Bossa Nova par exemple, une guitare acoustique avec des cordes en nylon fera très bien l’affaire. Mais ces modèles ne sont pas toujours électrifiés. En conséquence, leur portée est très réduite, voire limitée. On peut résoudre ce problème en optant pour des modèles solid body (caisse pleine) qui possèdent leur propre système d’électrification avec des cordes en nylon. Les guitares Godin par exemple, et la version Multiac en particulier, correspondent bien aux modèles acoustiques qu’on peut utiliser quand on pratique le jazz latino.
Tous les passionnés de jazz manouche savent qu’il n’y a rien de mieux qu’une guitare de type Selmer à cordes métalliques pour produire les sonorités riches et chaudes du grand maître Django Reinhardt. Les modèles copiés de très bonne facture ne manquent pas, et on peut même en trouver en occasion. Il faut néanmoins être prudent : les guitares manouches s’accordent mal avec des instruments tels que le saxophone, ou la trompette qui sont bien plus puissants et étouffent généralement ses sonorités.
Par contre, elle peut faire beaucoup de bien quand on l’associe à une clarinette, une contrebasse et un violon. Le jazz manouche exige souvent d’utiliser non pas une, mais deux guitares de type Selmer pour une harmonie parfaite au sein du groupe.
Les guitares de type Archtop sont tout aussi intéressantes pour ceux qui veulent trouver un son très proche de l’acoustique sur un modèle entièrement électrique.
Optez de préférence pour un modèle ¾ de caisse ou solid body avec des micros et un amplificateur réglable de moyenne portée. Ces guitares produisent des sons chauds et veloutés qui font le bonheur d’amateurs de jazz dynamiques. Ce sont des guitares de ce type, qu’on appelle encore des Swing-Be-Bop, qui ont été utilisés par des légendes telles que Joe Pass, Georges Benson et Barney Kessel. Le modèle de référence pour ce type de guitare est l’ES175 de Gibson.
Il faut cependant veiller à choisir un ampli digne de ce nom : s’il est bon marché et ne porte pas suffisamment, le résultat final pourrait être très décevant.
Budgets et tests
Les guitares pour le jazz peuvent aussi être choisies en fonction de leurs prix. On peut dénicher de jolies guitares jazz entre 500 et 1000 euros dans les boutiques qui importent les modèles de série. Mais votre prix doit aussi intégrer les amplis, et dans certains cas, les pédales qui coûtent plus ou moins cher en fonction de la qualité.
De plus, les modèles de marques célèbres sont évidemment bien plus chers que les modèles communs. Par exemple, il faut compter au minimum 2000 euros pour une guitare de type Gibson originale qu’on veut intégrer à un orchestre de jazz. Certaines, de collection, coûtent même plus cher. La qualité de la guitare de jazz est donc fonction de votre budget.
Et si vous trouvez la guitare électrique qui convient ? Là encore, nous voulons éviter tout dogmatisme, car une guitare de qualité n’est peut-être pas celle avec laquelle vous êtes le plus à l’aise. Prenez le temps de tester chaque modèle, autant que faire se peut. Idéalement, vous devriez la tester en jouant avec d’autres musiciens, afin de vous assurer que les instruments s’accordent parfaitement. Mais ce n’est pas toujours possible. L’option la plus commune est donc de tester chaque modèle séparément, et de choisir celle qui correspond le plus à votre style de jeu.
N’oubliez pas qu’il ne suffit pas de tester les sonorités produites par les cordes, surtout lorsque votre guitare de jazz est électrique. Tous les accessoires devraient être éprouvés lors de l’achat. C’est pourquoi il est préférable d’acheter l’équipement pour le jazz dans une seule et même boutique. Les micros, les amplis, les pédales, doivent tous être montés pour le test. De cette façon, vous pourrez rapidement changer celle qui ne convient pas avant de l’acquérir définitivement.
En définitive, votre guitare pour le jazz peut être choisie avec soin, sans que la passion pour votre instrument de musique préféré n’en souffre…
Avec du temps et de l’expérience, de nombreux guitaristes savent presque d’instinct et au visu la guitare qui leur convient. Ce n’est pas le cas quand on débute son apprentissage, car on découvre alors ce bel instrument et on prend conscience de la variété et des nuances qui peuvent exister, même entre deux guitares de même type. De fait, tous ceux qui veulent apprendre ou progresser dans le jeu ont besoin de petites suggestions pour choisir leur premier instrument, celle qu’ils utiliseront pour leurs leçons. Voici quelques conseils utiles à ce sujet et les pièges qui sont à éviter.
Prenez en compte vos propres goûts musicaux
Pour acheter sa première guitare, il faut prendre en compte ses propres goûts musicaux. Pourquoi ? Parce que vous êtes naturellement plus enclins à jouer ce que vous aimez et écoutez. Ça relève du bon sens. Prenons un exemple : vous êtes un fan inamovible du rock et savez presque tout des Rolling Stones, et voulez apprendre à jouer de la guitare. Y a-t-il vraiment intérêt à débuter sur une guitare acoustique ou classique ? Ne vous viendra-t-il pas à l’idée, justement, d’apprendre à jouer sur la même guitare (la version j’entends) que celle de votre Guitar Hero favori ?
Parfois aussi, vous devriez prendre en compte les avis des internautes et de votre professeur de guitare. L’imprégnation par un professeur est avantageuse à plus d’un titre pour les débutants sans notion de musique. Elle facilite une approche sans à priori qui leur est très utile pour la suite, et apprend à aimer l’instrument lui-même au fur et à mesure qu’ils le découvrent. Toutefois, de nombreuses personnes partent du principe qu’ils doivent obtenir ou acheter leur guitare avant de solliciter un professeur. Il leur faut donc prendre en compte leurs propres goûts ; mais elles devront aussi choisir la bonne guitare en prenant en compte les caractéristiques entre les différents types de guitare.
Choisissez le type de guitare qui correspond le mieux à votre « style »
Il est plus simple d’acheter une guitare quand on a une idée précise des différences entre les versions. On compte globalement 5 grands types de guitares : classique, électrique, acoustique, et manouche. Mais il suffit de connaître les caractéristiques entre les trois grands types que sont la guitare manouche, la classique et l’électrique pour acheter un bel outil en toute connaissance de cause.
La guitare classique : elle possède sa propre caisse de résonnance et des cordes en nylon. Elle est donc très agréable à jouer et procure des sonorités douces et mélodieuses, surtout pour ceux qui préfèrent jouer avec leurs doigts. La guitare classique est idéale pour les débutants, mais il faut toujours un peu de pratique pour la maîtriser parfaitement à cause d’un manche qui est généralement plus gros que sur les autres types. Qui plus est, les cordes peuvent être assez grosses, ce qui est un peu gênant pour le débutant qui apprend à les descendre sur le manche. Que conclure donc ? Si vous êtes vraiment motivé pour apprendre à jouer, la guitare classique fera votre bonheur.
La guitare acoustique (ou guitare folk) : elle ressemble beaucoup à la précédente, mais ses caractéristiques techniques en font une guitare très particulière que les débutants ne maîtrisent pas forcément. Bien sûr, elle possède aussi une caisse de résonnance. Mais les cordes sont en métal, ce qui exige presque toujours d’utiliser un plectre, ce à quoi de nombreux apprentis guitaristes ne sont pas habitués. Les cordes et le manche de cette guitare sont plus petits que sur le modèle précédent : la maîtrise de l’instrument est un peu plus rapide. Mais le son métallique produit par cette guitare ne plaira pas forcément aux adeptes de sonorités chaudes et mélodieuses. Pour autant, ce n’est pas ce qu’il faut regarder en premier quand on achète une guitare acoustique. La qualité du son et de la résonnance est d’abord fonction de l’essence utilisée lors de la fabrication. La guitare acoustique est souvent coûteuse parce que les essences utilisées sont rares, ou protégées.
Quand vous en achetez une, assurez-vous qu’elle vaut son prix. Ces préoccupations ne sont pas forcément le lot de guitaristes débutants. La guitare acoustique convient mieux quand on a progressé dans le jeu, et qu’on recherche des sonorités plus intenses, voire cristallines.
La guitare électrique : elle est peut-être celle qui fait l’unanimité, tant auprès des débutants que des joueurs confirmés. Contrairement aux autres, elle ne possède pas de caisse de résonnance, et nécessite donc un ampli pour reproduire et augmenter le son. Les cordes et le manche sont encore plus petits que sur une guitare électrique, ce qui en facilite le maniement. Le seul inconvénient de la guitare électrique est la difficulté de jouer avec les doigts. Il faut pratiquement un plectre à chaque fois, car les cordes en métal sont plutôt solides. Donc, si vous débutez, la guitare électrique peut être l’excellent compromis si vous êtes prêts à jouer du plectre et à investir dans du matos (ampli, câbles, effets, etc.).
Par ailleurs, si vous prenez la décision de débuter votre apprentissage de la guitare sur un instrument électrique, je vous invite à consulter « Les 10 meilleures guitares électriques pour débutant » pour mieux éclairer votre choix.
Guitare neuve ou guitare d’occasion ?
Il n’y a pas de règles standard à ce sujet, mais il faut tenir compte d’une réalité : beaucoup de débutants se lancent avec zèle dans l’apprentissage de la guitare pour abandonner trois ou quatre mois plus tard quand ils n’obtiennent pas rapidement les résultats escomptés. À ce moment, l’investissement sur une guitare neuve est pratiquement perdu, puisque la guitare ne sera pas utilisée pendant un long moment, voire plus jamais. Pour apprendre à jouer de la guitare, il semble donc plus intéressant d’opter pour un bon modèle d’occasion dans un magasin spécialisé. Si vous abandonnez au bout de trois mois, vous n’aurez pas perdu trop d’argent. Si vous tenez bon, il sera toujours possible, et même plus intéressant d’acheter un modèle neuf par la suite.
À vous donc de choisir la guitare qui convient pour le guitariste débutant que vous êtes !
Poser la question « Je suis débutant, quelle guitare devrais-je choisir? » sur un forum de musiciens provoque dès les premières réponses des débats où les guitaristes s’estimant les plus accomplis sont convaincus que leur opinion est meilleure que celle des autres membres.
Toutefois, le plus souvent, tous finissent par s’entendre et à en venir à la même conclusion pouvant se résumer ainsi : « Essaie plusieurs guitares et prends celle que tu préfères. »
Vous n’avez pas encore de guitare, mais voulez vous en procurer une? Bravo! Oui, mais laquelle choisir?
La première guitare est un objet auquel on attache toujours beaucoup de valeur. En général, on ne la revend jamais – on la garde précieusement et on la ressort à quelques occasions spéciales.
Afin de bien choisir votre première guitare, il vous faudra garder à l’esprit certains critères de sélection, lors de l’achat, notamment le fait que vous êtes un guitariste débutant.
Contrairement à d’autres objets qu’on conserve durant plusieurs années, par exemple une voiture ou une télévision, la durée d’utilisation d’une première guitare est limitée. Pourquoi? Car votre guitare devrait refléter votre évolution et le développement de vos compétences de guitariste!
Vous serez donc amené à acquérir d’autres guitares… Il n’est pas rare de rencontrer un simple amateur possédant cinq, six, ou parfois même une dizaine de guitares!
Alors, comment choisir sa première guitare?
Tout d’abord, déterminez si vous jouerez de la guitare acoustique ou électrique. Cela dépend essentiellement du style de musique que vous prévoyez jouer.
Parmi les types de guitares populaires vers lesquels vous pourriez porter votre choix, on compte :
- La guitare classique à cordes nylon;
- La guitare acoustique à corde d’acier;
- La guitare électrique style Fender, équipée de micro simple simple bobinage, pour jouer toutes sortes de musique, et disposer de sons clairs;
- La guitare électrique style Gibson, équipée de micros double bobinage, pour jouer du jazz avec un son rond et grave, ou pour jouer du hard-rock ou heavy métal avec de grosses saturations.
Choisir parmi quatre genres de guitare, ça doit être facile, non?
Important : oubliez Internet. Déplacez-vous, rendez-vous dans un vrai magasin de guitares. Vous ne le regretterez pas!
Vous n’aurez pas de mal à trouver le coin du magasin où se trouvent les guitares du genre que vous aurez choisi.
Lorsque vous essayez une nouvelle guitare, placez votre index sur la première case de la plus grosse corde (E6) et faites raisonner cette dernière. Assurez-vous que la guitare ne produit aucun bourdonnement ou bruit inhabituel.
Si le moindre son « non musical » se fait entendre, demandez au vendeur d’ajuster l’instrument. Si le problème persiste, cette guitare n’est pas faite pour vous.
N’hésitez pas à magasiner et à faire l’essai – assis et debout – de plusieurs guitares. Lors de l’essai de l’instrument, si celui-ci ne vous semble pas confortable et votre posture « naturelle », c’est que cette guitare ne vous convient pas. Vous devez trouver une guitare que vous aimez tenir et « porter ».
Notez que l’acquisition d’une guitare lourde n’est pas conseillée.
Lors de l’achat, demandez : une garantie; des cordes de rechange; un étui (ou une housse); et un accordeur (car contrairement au piano, la guitare est un instrument qui se désaccorde tout le temps, et il est important de toujours accorder sa guitare avant de jouer).
Mais encore, une autre question vous taraude :
Comment différencier les bonnes des mauvaises guitares?
La réponse est simple : elles sont TOUTES bonnes (bon, ou presque…) pour faire ses débuts en guitare. Puisque vous ignorez si vous aller faite longue route en guitare, ce serait inutile de dépenser une fortune pour l’achat du premier instrument. Après tout, vous voulez simplement vous amuser un peu.
Lorsque vous serez habile et connaîtrez le type de guitare que vous aimez et qui vous convient, vous pourrez alors vous gâter un peu.
Puis, nous vivons à une époque où les guitares sont des produits fabriqués par de grandes entreprises d’une industrie très féroce. Par conséquent, il y a moins de « mauvaises guitares » pour débutants. Dites-vous bien que plusieurs nouveaux modèles pour débutant actuels sont de bien meilleures guitares que celles sur lesquelles les Clapton, Hendrix, B.B. King et leurs collègues ont débuté.
Dans les années 50 ou 60, seules les guitares très dispendieuses étaient de bonne qualité (comme les Fender et Gibson). Les guitares bon marché étaient fausses, les cordes survolaient le manche à un centimètre d’altitude, et il fallait une paire de pinces pour tourner les mécaniques. Je ne vous mens pas, je l’ai vécu. Aujourd’hui, on ne retrouve plus ces instruments dans les magasins spécialisés.
Avant l’achat de votre première guitare, vous pouvez aussi vous adresser à un proche qui joue de cet instrument depuis un certain temps. Demandez-lui son avis sur les marques et les types de guitares (« Quelles sont les marques que tu aimes? Et lesquelles me déconseilles-tu? », etc.). Par exemple, Fender, Gibson et Takamine sont des marques connues et constituent des instruments de qualité.
Au besoin, demandez également à un ami guitariste de vous accompagner à quelques boutiques pour vous aider à choisir votre première guitare.
Mais alors? Comment la choisir? Facile :
Quel sera votre défi, lors de ces premiers temps de votre apprentissage? Ne pas vous décourager. Et pour ne pas se décourager, il est important d’aimer son instrument. C’est tout bête, mais c’est essentiel. Ne laissez personne d’autre choisir votre première guitare à votre place. Choisir une guitare à cause de sa couleur? Pourquoi pas, si vous en êtes devenu amoureux!
Alors, respirez un bon coup, ouvrez grand les yeux, et laissez-vous séduire.
Vous hésitez encore? Aura-t-elle un bon son? Soyez assuré que si Mark Knopfler était dans le magasin, il aurait le son « Dire Straits » sur TOUTES les guitares du magasin. Ce n’est pas la guitare qui fait le son, ni l’ampli, mais plutôt le musicien.
Alors, laissez-vous tomber sous le charme de ces belles. Observez les formes, l’éclat des vernis, les détails esthétiques. Trouvez celle qui vous ressemble. Et puis touchez-la, prenez-la dans vos bras, caressez-la s’il le faut…
N’oubliez tout de même pas de vérifier si le prix de l’élue correspond à votre budget!
À ce moment-là, faites-vous la promesse de l’honorer par un travail sérieux et régulier. Dès lors, rien ne vous arrêtera sur le chemin de la réussite.
Sachez aussi que, lorsque vous aurez choisi votre guitare, le « bon copain qui s’y connaît » pourrait vous dire que vous auriez dû prendre le modèle « machintruc » avec le manche en « bidulechose » et les micros à « double injection et arbre à cames en tête »…
Pff! Cause toujours. C’est MA guitare. Et c’est la meilleure guitare parce que c’est la plus belle. Na!
Car au bout du compte, la musique, c’est toujours une histoire d’amour.
Commentaires récents
Tout est dit , un large résumé bien expliqué. Marco.
posté dans Top 5 des erreurs rédhibitoires du guitariste débutantde Marco
Article très intéressant, merci.
posté dans Quelle guitare choisir pour jouer du jazzde Maurice
J'en sais un peu plus grâce a vous, sur les guitares jazz.
posté dans Quelle guitare choisir pour jouer du jazzde corrado