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Le guitariste flamenco “El Peret” (©Corbis).
Les origines du flamenco
Le flamenco est la musique du sud de l’Espagne, L’Andalousie, une terre qui à été maintes fois conquise et occupée par de nombreux peuples jusqu’à la reconquista au XVe siècle après sept siècles d’occupation maure.
Au cœur de l’Andalousie, entre l’apparat de Séville, la capitale toute puissante, et les docks lugubres de Cadiz est né le flamenco, alliage de folklore espagnol, de musique orientale et perse, de rythme d’Inde et d’Afrique. Forgé par les gitans andalous vers la fin du XIXe siècle, le Flamenco est d’abord un chant de travail (comme le blues) avant de devenir un art complet grâce à la guitare et à la danse. Aujourd’hui, la tradition se perpétue, continue d’évoluer et se transmet au niveau mondial.
La guitare flamenca
Que serait le flamenco sans la guitare ? Un jeu unique en son genre, flamboyant, hautement virtuose et pourtant si simple musicalement. Qu’on ne s’y méprenne pas cependant, la guitare flamenca est exigeante et requiert le plus grand sérieux. L’instrument ressemble de loin à n’importe quelle guitare classique à corde nylon, en s’approchant, on y voit quelques nuances ; l’action des cordes y est plus basse que sur une guitare classique et la table d’harmonie est protégée par une couche de plastique appelé Golpeador qui protège le bois de la percussion systématique.
On pourra néanmoins démarrer l’apprentissage du flamenco avec une guitare classique standard. Les bois de prédilection sont le cyprès ou le palissandre, chacune de ces essences ayant des caractéristiques de sons bien différentes.
Les plus grands guitaristes de flamenco
En guitare flamenco, on peut distinguer trois grands courants. L’école classique avec comme chef de fileRamon Montoya, le père fondateur de la guitare flamenca soliste.
Montoya incorpore plusieurs techniques de guitare classique : les arpèges et le trémolo (qui prendra une nuance unique dans le répertoire flamenco). Il inspirera tous les guitaristes à sa suite, à commencer par Sabicas, grand guitariste qui vécut une bonne partie de sa vie à New York et qui repoussera les limites de l’instrument et du répertoire traditionnel. Autre grand représentant de l’époque classique : Niño Ricardo qui sera la référence de l’encore jeune Paco de Lucia.
Paco de Lucia est de loin le maitre incontesté, maillon crucial qui fera la passerelle entre période classique et moderne.
À lui seul, il synthétisera toute la tradition et à partir des années 80, révolutionnera la guitare flamenca en lui donnant ses lettres de noblesse au niveau planétaire. Immense virtuose, il trouve sa place au panthéon des légendes de l’instrument parmi John Mc Laughlin, Al di Méola et même Carlos Santana.
Paco de Lucia a créé de nouvelles normes pour la guitare flamenca. De son parcours exemplaire est née une nouvelle époque. Parmi les représentants de cette école, on trouve Tomatito, Gerardo Nunez, Diego de Morao, Juan Carlos Romero, Vicente Amigo et beaucoup d’autres notables guitaristes qui ont tous apporté de nouvelles directions.
À noter, les Gipsi Kings et Rodrigo & Gabriela ne font pas partie du flamenco traditionnel, ils en sont de lointains cousins, porteur du style de la rumba camarguaise, style propres aux gitans du sud de la France. Les techniques de guitare utilisées sont sensiblement les mêmes.
Les différents styles du flamenco
Le flamenco traditionnel se décline en de nombreux styles comme définis ci-dessous.
© www.flamencopolis.com
Néanmoins, il y a peu de différence pour les guitaristes, car les styles trouvent leur identité dans le chant essentiellement et même si chacun de ses styles a ses propres clichés et ses propres rythmes, ils sont en majorité basée sur la cadence andalouse (Am/G/F/E ou Dm/C/Bb/A).
Les techniques de jeu
On trouve dans la guitare flamenca de nombreuses techniques de main droite issue de la guitare classique ; arpèges, trémolo, jeu en butée, etc. Il n’est pas indispensable de connaître ces techniques élémentaires avant d’attaquer le flamenco. Nous verrons tous ces points en détail lors de prochains cours.
La grande spécificité du flamenco se trouve dans les « rasgeos » une technique de main droite élaborée qui permet par un mouvement séquencé de certains doigts de donner beaucoup de volume et de puissance. Il en existe de nombreuses variétés et il serait fastidieux de toutes les apprendre. Nous aborderons dans les cours quelques-uns des plus importants et pratiques.
Une autre spécificité est le jeu au pouce. Dans le flamenco, le pouce se joue toujours en butée (c’est-à-dire en allant buter sur la corde en dessous de la corde jouée). À noter également la technique de « l’Alzapua », un aller-retour du pouce très puissant que nous aborderons également.
Les rythmes de base en flamenco
Dans le jargon flamenco, on appelle la mesure compas. Il existe quatre grands rythmes qui se déclinent en vitesse.
La soleá : qui donnera le compas de Soléa por bulérias, la buléria et l’alegria .
C’est un 12 temps avec des accents sur le 3e, 6e, 8e, 10e et 12e temps, comme il suit :
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Vous constaterez que le 1 n’est pas un accent, ce qui peut être déroutant quand on n’a pas l’habitude. Pour remédier à cela, il faut démarrer par le 12, comme il suit :
12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Cette façon de faire vous permettra de mémoriser plus facilement la « musique » de cette clé rythmique.
La séguyria : un rythme en miroir de la soleá. On pourrait le prendre en démarrant le compas de soleá par le 8, comme il suit :
8 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7
La manière traditionnelle de comptage est à la fois plus simple et plus complexe :
1 et 2 et 3 et et 4 et et 5 et
(Chaque « et » correspond à un temps faible.)
Le tango : est utilisé pour la rumba également est un rythme en quatre temps avec accent sur un et trois ou deux et quatre, selon le type de groove que l’on souhaite.
Le fandango de Huelva : et autre fandango abandolados est un 2×3 temps accentué, comme il suit :
1 2 3 1 2 3
Nous aborderons chacun de ces rythmes au fil des cours sur la guitare flamenco.
Ces rythmes sont aussi ceux des palmas (claquement de mains) qui accompagnent traditionnellement le répertoire flamenco. Une bonne occasion de les enseigner à votre copine (ou copain) pour se préparer à de bonnes fiestas flamencas. Il est important pour tous les guitaristes désireux de se plonger dans l’univers flamenco de pratiquer aussi les palmas pour renforcer le sens du rythme et assimiler cette clé rythmique.
Les ongles
Nécessité absolue pour aborder cette musique, il ne faut cependant pas les avoir trop longs. En effet, quelques millimètres suffisent à la main droite pour être utilisable. Prévoir un peu plus pour le pouce est l’idéal. Pour ceux qui ont la mauvaise habitude de les ronger, rongez donc la main gauche, les ongles doivent être courts à cette main-là…
Si vous avez les ongles naturellement cassants, il existe de nombreux soins à base de vitamine D qui vous aideront à les fortifier et qui en plus vous donneront de beaux cheveux !
Dans le pire des cas, il existe des kits de réparation chez Savarez qui comprend des bandes de soie et de la super glue. Nombre de guitaristes de flamenco utilisent ce type de matériaux, car on casse souvent ses ongles quand on joue beaucoup. Pour les moins fortunés, on peut remplacer la soie par de la balle de ping-pong ou du papier de soie. Prévoyez des bonnes limes à ongles, à grain fin !
Petit lexique du flamenco
Compas : Mesure, battement du temps.
Golpe : Percussion sur la table d’harmonie.
Rasgeo ou Rasgeado : Mouvement rythmique de la main droite.
Falsetta : Phase de solo de guitare.
Palo : Style ou famille de sous style du Flamenco.
Palo Seco : jouer de la guitare en étouffant les cordes à la main gauche.
Alzapua : Technique d’aller-retour au pouce.
Picado : Alternance index majeur en buté (technique de main droite).
Remate : Fermeture traditionnelle musicale.
Soniquete : « groove ».
Duende : « Feeling ».
Cante : Chant.
Palmas : Claquement de mains qui font la base rythmique du flamenco.
Quelques conseils pour bien débuter à la guitare flamenco
- Écouter les grands guitaristes, s’immerger dans le flamenco. Savoir prendre le temps d’écouter les vieux enregistrements est essentiel, le flamenco est une musique traditionnelle, son secret est au cœur de son passé.
- Soyez patient et déterminé, rien n’est impossible à celui qui veut quelque chose très fort.
- Prenez vos vacances en Andalousie : c’est joli, la vie y est agréable et vous en apprendrez autant sur le flamenco en buvant des bières fraiches et en dégustant des tapas sur une terrasse sévillane qu’en deux ans de guitare flamenca ! (Faites quand même les deux ans de guitare, on ne sait jamais :))
- Quoi que vous puissiez en penser, la technique instrumentale ne requiert aucun don, juste du temps, de larégularité et du travail.
- Essayez de jouer les pièces des guitaristes que vous préférez, on trouve de très bons relevés d’une multitude de pièces flamenco, n’hésitez pas à jeter un œil dessus ne serais-ce que pour démystifier la difficulté.
- Apprenez l’Espagnol.
- Observez bien les grands guitaristes, on en apprend énormément sur la guitare juste en observant attentivement.
- Si vous n’y arrivez pas tout de suite, c’est qu’un plaisir intense vous attend si vous vous accrochez.
- Si vous y arrivez tout de suite, vous faites peut-être quelque chose de travers.
- Apprenez comme si vous découvriez la guitare pour la première fois, on ne remplit pas une coupe pleine…
- Ne vous coupez pas du monde, jouez pour les autres…
À bientôt sur le blog RS pour des cours en vidéo dédiés à la guitare flamenco !
Eric Clapton…, Ritchie Blackmore…, Jimmy Page…, David Gilmour…, Jimi Hendrix… Existe-t-il un équivalent, dans la musique populaire moderne, à ces géants de la guitare des années 60 et 70? Le « guitar hero » – guitariste extrêmement doué, créatif, maitre de la mélodie et de l’émotion, qui marque également l’histoire de la musique par sa présence et son apport à la grattosphère – existe-il vraiment encore au sens que nous l’entendions il y a 30 ans?
Voilà un sujet délicat. Car, en 2013, la simple expression « guitar hero » est quasi péjorative : elle représente quelque chose de « ringard », de « kitsch »; l’image intrinsèque impliquée est désuète.Et les principaux responsables de cette situation, selon nous : les jeux vidéo de simulation musicale. Le concept même de guitariste virtuose a été corrompu par les jeux comme « Guitar Hero » et « Rock Band », qui mettent en vedette – et encensent en quelque sorte – le type de jeu « classic rock » à la guitare, le tricotage canonique, et cela principalement. Jamais ces jeux ne vous demanderont de vous attaquer à, disons, « When You Sleep » de My Bloody Valentine, « The Drowners » de Suede ou « How Soon Is Now? » des Smiths…
Le guitariste doué au XXIe siècle : héros sans « éclat »?
Un magazine musical britannique populaire a récemment demandé à ses lecteurs de voter sur son site afin de déterminer le « meilleur guitariste de tous les temps ». Et durant plusieurs jours, le meneur de la course a été Joshua Third (Hayward), guitariste du groupe de punk revival/shoegaze/rock alternatif The Horrors.
Sans vouloir dénigrer le talent de Josh qui, à 25 ans, est un guitariste talentueux et très imaginatif, ou mettre en doute le jugement des milliers de lecteurs du magazine en question, cette situation aura bien illustré le problème actuel… : le « guitar hero » flamboyant, inspirant; l’icône du « rock », le « héros » de la guitare ambulant n’est tout simplement plus à l’ère moderne.
Il se faut se rendre à l’évidence : bien qu’il soit un petit « magicien du son », un diplômé en physique que la science fascine – il bricole d’ailleurs ses propres pédales d’effets -, Hayward n’est définitivement pas une « bête de scène ». En interprétant « Count in Five » sur scène, il ne jouera jamais de son instrument en simulant le tir à la carabine, tel un Steve Harris moderne…; on ne verra jamais des flammes de 10 pieds s’échapper du manche de sa guitare tandis qu’il joue son solo dans « Sea Within a Sea », comme l’a fait Richard Kruspe du groupe Rammstein :
En concert, il n’a jamais convoqué en élevant les bras sa Ibanez Artcore pour la faire descendre des cieux, et ensuite s’adonner au « shred » de son instrument – comme ce guitariste exacerbé à la « quad-guitar » :
Manifestement, la vidéo précédente est dépassée – voir ridicule. Mais d’un autre côté, ne dégage-t-elle pas quelque chose de spécial, ne possède-t-elle pas un je-ne-sais-quoi manquant à la musique actuelle? Un esprit d’exubérance. Un caractère superflu, un effet de surabondance. On assiste au mariage de la flamboyance frôlant l’absurde et de l’absence totale d’ironie ou de retenue… Chose que l’on ne voit presque plus dans la musique moderne.
L’effet Bellamy ou savoir se distinguer des guitaristes chevronnés « hors-mainstream »
De nombreuses critiques tentent d’expliquer la popularité colossale du groupe Muse auprès du grand public, sa qualité « mainstream ». Mais il n’y a aucun mystère au sujet de Matt Bellamy; il est en notre sens un vrai « guitar hero », un musicien tout à fait impressionnant – et il n’en pleut pas dans la musique populaire, à l’heure actuelle. Il joue de la guitare en dépassant les limites physiques du guitariste moyen. C’est inspirant.
Bien sûr, il y a les Marnie Stern, Johnny Greenwood et Avi Zahner-Isenberg (d’Avi Buffalo) qui sont d’excellents guitaristes et qui se dégagent aussi du peloton. Ce sont des musiciens doués, mais ils ne sont pas « superambitieux », ce ne sont pas des « guitar heroes » de l’ère moderne.
Les ados guitaristes ne passeront pas un week-end entier, pénible, en solitaire à tenter de jouer « Transformer » à s’en faire saigner les doigts…
Le « guitar hero » est mort, vive le « guitar hero »!
Certains guitaristes de rock indie sont de l’avis que la guitare électrique devrait être « forte et grisante », qu’il ne devrait pas s’agir nécessairement d’enchaîner « le plus de notes possible ». En fait, ces notes qui fusent des doigts du guitariste agile (ou survolté!) peuvent être drôlement grisantes, comme quiconque s’est déjà amusé à faire du « air guitar » en écoutant le(s) solo(s) de « Paranoid Android » de Radiohead en témoignera.
Voilà pourquoi nous disons mais où sont donc passés les « guitar heroes »?
Que les guitaristes modernes nous donnent de la virtuosité, de l’excès, des solos bourrés d’émotion à la Gimour et Hendrix, de la surexcitation, des flashes! Oui, donnez-nous des arpèges à profusion… des modes lydiens, des « humbuckers »… des « scalloped necks », des pédales « flanger »… des milliers de câbles branchés dans des « Superfuzz Mig Muff »…!
Que le retour du « guitar hero » survienne.
Et non, cher ami chanteur de Les Savy Fav, un microphone ne peut remplacer la guitare…, bien que vous soyez évidemment un « micro hero ».
Et vous amis et lecteurs guitaristes, qui sont vos « guitar heroes » modernes favoris?
En réponse à des centaines de courriels d’élèves embêtés par l’accord de fa majeur barré à la guitare, RS vous enseigne exactement comment jouer celui-ci, même si vous ne savez pas encore bien faire un accord « barré »!
Pour les débutants en guitare, l’accord de fa majeur est l’un des accords les plus difficiles à jouer, puisque c’est un accord « barré » – un accord impliquant qu’au moins l’un des doigts de votre main frettante presse plusieurs cordes à la fois sur le manche. Cette position peut en effet être difficile pour les guitaristes débutants, car elle nécessite beaucoup de force dans la main et les doigts pour obtenir un son d’accord clair, net.
De ce fait, entreprendre la maitrise de l’accord de fa barré tôt dans votre apprentissage de la guitare pourrait vous faire perdre de la motivation, ou pire, vous pourriez ne plus vouloir apprendre à jouer de la guitare!
Alors, ne vous en faites pas trop. Avoir de la difficulté à maitriser cet accord est tout à fait normal! Bon nombre de guitaristes, certains même expérimentés ont de la difficulté à faire sonner l’accord de fa barré correctement…Donc, si vous aussi avez de la difficulté à jouer l’accord de F, ou à l’enchaîner de façon fluide avec d’autres accords, il est préférable de le mettre de côté pour l’instant (mais pas pour toujours, évidemment!). Tournez-vous plutôt vers les 5 astuces pour éviter de jouer l’accord de fa majeur ci-dessous, des trucs qui vous permettront aussi d’aborder l’apprentissage de l’accord de fa en douceur, progressivement.
1. Évitez la tonalité de do
Lorsqu’on débute en guitare, il est préférable de commencer avec des morceaux en tonalité de sol (G) et de ré (D). Ensuite, lorsque vous maitrisez bien celles-ci et les principaux accords à trois sons qui les animent, passez à l’apprentissage des accords à trois sons dans les tonalités de la (A) et mi (E). Ces quatre tonalités vous permettront de jouer des milliers de progression d’accords, et aucune d’entre elles ne contient l’accord de fa majeur. N’est-ce pas merveilleux pour vos pauvres doigts?
L’accord de fa (F) est souvent présent dans l’armature de la tonalité de do (C). Les débutants en musique travaillent souvent en tonalité de do parce qu’il s’agit d’une tonalité très employée en piano, et cet instrument constitue la base de la théorie de la musique occidentale. Au piano, dans cette tonalité, on ne joue que les notes blanches du clavier… cela rend les choses très simples pour les apprentis. Mais en guitare, jouer en tonalité de do oblige le guitariste à faire face à ce vilain accord de fa et son barré… Au début de votre apprentissage de la guitare, il est donc préférable d’éviter la tonalité de do!
2. Utilisez un capodastre (capo)
Vous pourrez jouer de la guitare en do avec un capodastre, pour éviter d’avoir à jouer l’accord de fa barré. Le capodastre est un petit système mécanique que l’on utilise pour transposer le manche de sa guitare sans avoir à toucher à l’accordage : on « limite » ainsi l’accès au manche, on joue en effet sur une plus petite partie du manche. En fait, en l’utilisant, les cordes de votre guitare sont plaquées contre le manche, comme si vous jouiez un accord barré! Grâce au capo, la longueur à vide des cordes de votre guitare devient plus courte, et l’on obtient de cette manière des sons plus aigus.
En jouant avec un capo placé à la troisième frette du manche, les accords A (la), D (ré) et E (mi) joués à cordes ouvertes sont en réalité les accords C (do), F (fa) et G (sol) – tous dans la tonalité de C (do), mais aucun accord barré pour vous embêter…!
Comme ceci :
Accord de fa (avec capo) – position de D
Tout cela est bien sympa jusqu’à maintenant, mais il y a un petit problème : on retrouve l’accord de fa dans de si nombreuses chansons… Voici davantage de solutions! Il existe en effet plusieurs façons de jouer l’accord de fa de manière « simplifiée » sans l’utilisation d’un capo.
3. Jouez l’accord de fa à 3 notes seulement
Vous pouvez jouer l’accord de fa majeur avec seulement 3 notes – essentielles : la fondamentale, la tierce et la quinte. Ces trois notes forment ce que l’on appelle une triade. Les guitaristes utilisent fréquemment les triades pour créer de nouveaux sons, en jouant des accords ou des solos.
L’accord de fa est un accord en tonalité majeure. La gamme de fa majeur comprend les notes suivantes : fa (F) sol (G), la (A), si bémol (Bb), do (C), ré (D), mi (E) et fa (F). Pour connaitre l’accord de fa majeur, il faut localiser les fondamentale, tierce et quinte de la gamme de fa majeur…
On a donc fa, la et do.
Voici l’une des façons de jouer l’accord de fa de façon simplifiée (observez le diagramme ci-dessous. Vous ne devez jouer que les quatrième, troisième et deuxième cordes – la fondamentale, la tierce et la quinte respectivement.) :
Accord de fa majeur (sans barré) à trois notes
Si par mégarde vous jouez la corde de mi aigu, vous obtenez un accord de fa majeur septième. Cela sonnera tout de même bien en tonalité de do, toutefois, pour obtenir un bon accord de fa, tâchez d’éviter la petite corde de mi en jouant. Notez que vous pouvez aussi abaisser légèrement votre premier doigt pour atténuer le son de la corde.
4. Utilisez la position de l’accord de mi (E)
Placez vos doigts sur les cordes de manière à former l’accord de mi ouvert (E) – accord qui devrait vous être familier –, mais une frette plus « bas » sur le manche. Votre index se trouvera donc sur la deuxième frette de la corde de sol (G). Voilà une autre position simplifiée vous permettant de jouer la triade de l’accord de fa. Comme ceci :
Accord de fa majeur (motif simplifié) – position de E
Jouez les cinquième, quatrième et troisième cordes seulement, qui sont les quinte, fondamentale et tierce de l’accord respectivement.
5. Utilisez une position en accord de ré plus bas sur le manche
Cette fois, nous utiliserons une autre triade de l’accord de fa, mais un peu plus bas sur le manche, soit à la cinquième frette. Comme dans le premier diagramme d’accord, la position des doigts sera la même que lorsque vous jouez l’accord de ré (D) ouvert, toutefois vous jouerez plus bas sur le manche. Vous n’avez qu’à déplacer vos doigts – vous rapprocher du bas du manche – de 3 frettes, mais vous ne devez pas jouer la corde de ré à vide! Donc, nous jouez que les 3 premières cordes, pour obtenir un vrai accord de fa majeur!
Comme ceci :
Accord de fa majeur (motif simplifié) – position de D
Sympa, n’est-ce pas?
Pour un accord de fa plus « complet », vous pourriez aussi ajouter le fa (note) à la troisième frette de la corde de ré. Cette position demande un peu plus de flexibilité que la précédente, mais avec de la pratique, vous y arriverez en peu de temps assurément. Nous vous suggérons de commencer par vous habituer à placer vos deuxième, troisième et quatrième doigts sur le manche. Quand cela sera facile pour vous, alors ajoutez la fondamentale – la position avec votre premier doigt (index) sur le manche :
Pour terminer, les accords barrés sont très importants en guitare, et il ne faut pas omettre de les apprendre ou de les pratiquer. Jouez donc l’accord de fa barré de temps à autre, afin que vous arriviez à délaisser ces positions simplifiées avec le temps. Bien jouer l’accord de fa n’est pas chose impossible à réaliser…; il vous faudra simplement développer la force et souplesse nécessaire dans votre main frettante et le pratiquer régulièrement!
Allez « hop », à vos guitares!
Dès le moment où vous saurez jouer vos premiers morceaux blues à la guitare, vous devriez essayez de leur conférer une touche personnelle. Bien sûr, écouter différents artistes blues et apprendre de nouvelles techniques à la guitare utilisées par d’autres bluesmen peut grandement contribuer au développement de votre oreille musicale, toutefois il est important que vous trouviez votre propre place dans le blues.
Nous n’avons pas besoin d’un deuxième Slowhand, Ray Vaughan ou Waters… Tous ces guitaristes auront trouvé leur « voix » en guitare blues, et à un moment donné, vous devrez faire de même ! N’est-il pas vrai que l’on pourrait immédiatement reconnaitre le son à la guitare de Clapton ou de Hendrix, même si tous deux jouaient simultanément la même chanson? Si l’on prend par exemple la chanson « From The Cradle » interprétée par Eric Clapton, on réalise que ce dernier a très bien étudié la version originale; il a utilisé le même accordage, les mêmes tonalités et techniques, mais on peut toujours discerner le jeu typique de Clapton, la touche « Slowhand » dans ce morceau…
Alors, comment développer son propre style en guitare blues?
Il est possible de personnaliser son jeu à la guitare blues de plusieurs façons. Étudions par exemple celui des 3 « rois » du blues : B.B. King, Freddie King et Albert King (notez qu’aucun lien de parenté ne les unit!!). B.B. est connu pour son « Chicago-style », ses phrasés fluides, mélodiques combinant les gammes majeures et mineures. Il joue avec un « pick » et son unique vibrato du poignet (« hummingbird ») l’a rendu célèbre. Freddie King utilisait des « thumb picks » et des « finger picks »; il jouait des blues très puissants – parfois même agressifs – à saveur rock/Chicago blues/Texas blues. Albert King, quant à lui, utilisait son pouce et des « bends » extrêmes – son son à la guitare était dur et impliquait moins de notes.
Pour vous aider un peu, notez que vous pouvez modifier/varier les éléments suivants de votre jeu :
- Les notes/gammes utilisées. Si vous êtes fan de jazz, essayez donc de combiner des gammes « jazzy » à vos gammes blues; si vous aimez le « rock », ajoutez plus de « power chords » à votre jeu, etc. Mettez-vous aux « double-stops », aux arpèges et aux « picking patterns », etc.
- Le jeu de votre main d’attaque. Essayez le jeu au médiator, le jeu avec les doigts et même les « finger picks »!
- Les techniques de jeu employées. Par exemple, la guitare « slide » vous plaira si vous ne visez pas à ou n’aimez pas jouer très vite. Sinon il y a les « bends », le « vibrato » – autant d’éléments à personnaliser dans votre jeu!
- Votre équipement. La ES-335 (« Lucille ») de B.B. King est l’un des éléments qui nous permettent de pouvoir identifier si facilement son son à la guitare… Essayez la guitare acoustique, et la guitare électrique à micros « single coil » et à « humbuckers ».
- Faites l’essai d’amplis à transistors et à lampes. Ne perdez donc pas votre temps à essayer de reproduire le son exact de tel ou tel bluesman lors de tel ou tel concert…
Demandez-vous plutôt : « Si je faisais partie du band de ou [y], quel équipement aimerais-je utiliser? ». C’est que deux guitaristes au son plutôt différent peuvent sonner très bien ensemble!
• Peut-être élaborerez-vous quelque chose de tout à fait nouveau? Les « bends », le vibrato du poignet et le « slide guitar » ne faisaient pas partie des « méthodes classiques » de jouer de la guitare, au départ. Mais un jour B.B. King a essayé d’imiter le son produit par les guitaristes « slide » sans utiliser de « bottleneck », et c’est de cette manière qu’il a « inventé » le « string bending » (oui, bon, il n’est pas le seul à avoir développé la technique, mais il l’a rendu populaire!)…
Pour conclure, gardez bien ceci en tête : vous devez vous sentir à l’aise dans tout ce que vous jouez, peut importe la technique ou l’équipement que vous utilisez! Votre public l’entendra!
… et prendre quelques leçons de guitare blues, ça peut aussi être pas mal!
Est-ce que vos compétences actuelles à la guitare vous satisfont? Pouvez-vous affirmer que vous avez atteint tous vos buts en musique? Est-ce que votre jeu à la guitare s’est constamment amélioré depuis que avez commencé à jouer de la guitare?
Avoir l’impression qu’atteindre ses objectifs en musique et en guitare semble impossible est tout à fait normal si vous ne jouez de la guitare que depuis peu de temps. L’important est de ne pas demeurer dans cet état d’esprit. Voici donc 10 astuces simples qui vous aideront à surpasser la frustration que vous pourriez éprouver actuellement par rapport à votre niveau en guitare.
1. Reconnaissez le fait que vous avez progressé
Avant de chercher à améliorer quoi que ce soit dans votre jeu à la guitare, voyez le progrès que vous avez déjà fait. Vous devriez en être content et fier! Rappelez-vous lorsque vous effectuiez vous premiers exercices en guitare et n’arriviez à jouer que très peu de choses… À ce moment-là, vous auriez été bien heureux de posséder les aptitudes à la guitare que vous avez en ce moment. Voyez cette évolution, et soyez fier de ce que vous avez accompli jusqu’ici. Beaucoup de guitaristes sont plutôt dur envers eux-mêmes et leur jeu à la guitare alors qu’ils sont assez doués! Cela ne signifie pas non plus de se satisfaire de ce dont vous êtes capables actuellement, mais de reconnaitre votre talent actuel tandis que vous poursuivez votre évolution en guitare et en musique.
2. Soyez conscient de ce qui vous inspire et vous pousse à continuer d’évoluer comme guitariste
Il y a sûrement des choses, moments, événements, endroits ou personnes qui vous permettent de vous sentir bien comme musicien. Ces choses sont différentes pour chacun. Peut-être vous sentez-vous inspiré lorsque vous assistez à un concert. Ou peut-être obtenez-vous de la motivation en écoutant – ou en jouant avec – d’autres musiciens qui sont « meilleurs » que vous actuellement. Il est aussi possible que pratiquer de nouveau des morceaux que vous avez appris il y a 3, 6 ou 12 mois vous permette de constater tout le progrès que vous avez fait en guitare depuis. Être capable de réaliser (et avoir une preuve tangible de) son progrès comme guitariste est en effet source d’inspiration puissante pour certains. Et peu importe quelles sont ces choses qui vous donnent de la motivation, tout ce qui peut faire en sorte que vous ne vous axiez plus sur vos frustrations temporaires/du moment comme guitariste et vous amène à vous concentrer sur ce qui vous inspire et vous motive est ce qui devrait prendre le plus de place dans votre « vie musicale ».
3. Déterminez si vous êtes un guitariste, un musicien ou un artiste
La perception de vous-même et votre vision de ce que vous désirez devenir influencera grandement votre façon de penser en musique ainsi que la façon de voir votre progrès. Par exemple, si vous vous soyez surtout comme un guitariste, vous aborderez la pratique de votre instrument d’une manière particulière. La plupart de vos efforts pour vous améliorer s’axeront sur le jeu à la guitare. D’un autre point de vue, comme musicien, vos énergies seront utilisées pour effectuer un éventail d’activités plus large en plus de vos exercices de jeu à la guitare, par exemple développer vos compétences en musique (oreille musicale, solfège, etc.).
Enfin, pour l’artiste, l’expression de soi devient le plus souvent l’objectif le plus important recherché en musique, et tout ce que vous apprenez en musique et en guitare devient un outil pour exprimer l’art qui réside en vous (l’expression de soi devient alors le pinacle de tout ce que vous faites). Il est inutile de croire que l’un de ces 3 titres est meilleur que les autres, mais vous devriez déterminer où vous en êtes et si vous cherchez à parvenir à un autre titre (et si non, en quoi pourriez-vous améliorer votre situation actuelle en musique). Passer du titre de guitariste à celui de musicien ou d’artiste changera votre façon de penser et la manière que vous percevez votre progrès et la pratique de votre instrument en général.
4. Effectuez de petits changements, car ils peuvent avoir un effet important
Parfois de petits changements apportés à vos habitudes de pratique peuvent générer un grand changement dans les résultats reliés à votre jeu à la guitare. Par exemple, réorganisez votre routine de pratique de manière à effectuer les choses qui requièrent un max d’attention de votre part en premier, quand votre esprit est reposé. Si vous ne disposez que de peu de temps (ou si vous avez de la difficulté à maintenir une bonne concentration lors de longues pratiques), divisez votre temps de pratique en blocs plus faciles à gérer pour en améliorer l’efficacité. Vous verrez, ces courtes périodes de pratique s’accumuleront, et leur effet vous sera rapidement favorable. De plus, analysez votre environnement de travail. Si vous pratiquez présentement parmi beaucoup de sources de distraction (la télévision fonctionne, vous répondez toujours au téléphone quand il sonne, beaucoup de gens vont et viennent autour de vous, etc.), alors il vous faut les éliminer afin de pouvoir tirer le maximum de vos pratiques et constater davantage de progrès, ou de réelles améliorations dans votre jeu.
Par ailleurs, vous devriez enregistrer certaines des sections que vous pratiquez, c’est-à-dire celles dont l’amélioration peut être « mesurée » (vitesse de jeu de certains exercices et passages, par exemple). Il existe plusieurs façons de le faire, mais peu importe celle que vous choisirez, nous vous recommandons grandement de LE FAIRE!
Ces petits conseils et astuces peuvent réellement vous permettre de changer les choses pour vous comme guitariste, de contribuer à votre progrès en guitare.
5. De grands changements auront de grands effets
Bien que les petites idées dont nous venons de parler plus haut soient bel et bien efficaces, si vous faites des choses encore plus importantes, vous pouvez espérer tirer des résultats encore plus intéressants dans votre démarche de progrès en guitare. Par exemple, si, comme autodidacte, vous n’arrivez pas à progresser au-delà d’un certain niveau et que cela vous frustre énormément, alors il faudrait sûrement que vous vous tourniez vers l’apprentissage accompagné d’une bonne méthode de guitare, ou encore vers les cours privés afin qu’un professeur puisse vous éclairer et vous soutenir pour régler vos problèmes au niveau de la technique, etc. L’important est d’admettre l’existence d’un problème, puis de s’y attaquer par un geste concret. Il faut changer votre approche jusqu’à ce que vous parveniez à atteindre les résultats que vous désirez obtenir. Pour ce faire, il vous également identifier clairement la source de chacun des problèmes que vous avez en guitare, et cela dans le but de les résoudre de manière efficace et pour de bon.
6. Laissez le temps travailler en votre faveur
Beaucoup de guitaristes deviennent frustrés quand un progrès important ne découle pas de leur pratique en une période de temps courte. Le résultat : ils perçoivent le temps comme un ennemi. Toutefois, si vous progressez constamment avec le temps, même si ce n’est qu’un peu, et êtes suffisamment patient pour laisser le temps accumulé travailler en votre faveur, alors il devient en fait votre meilleur ami et plus grand avantage.
Apprendre un instrument, c’est un peu comme investir à taux d’intérêt composé : au début, l’investissement semble croitre très lentement, et l’on peut avoir l’impression de regarder de l’herbe pousser en observant la situation… Mais au fil des années, la croissance deviendra très grande et rapide, étant donné la puissance exponentielle de l’intérêt composé. Ainsi, si vous laissez le temps être de votre côté, vous vous sentirez beaucoup mieux et plus confiant par rapport à votre « futur musical ».
7. Déterminez votre objectif en guitare
Voulez-vous distraire les gens, impressionner votre ou vous exprimer, par la musique? Chacun de nous possède sa raison de jouer et de créer de la musique. Mais peu importe quels sont vos motivations, vous en viendrez ultimement à distraire des personnes, impressionner votre public ou exprimer quelque chose à celui-ci (ou une combinaison de ces 3 choses). La bonne nouvelle est que, indépendamment de votre niveau actuel en guitare, vous pouvez probablement déjà distraire les gens…; vous pouvez probablement impressionner certaines personnes…; et, évidemment, vous pouvez sûrement arriver à exprimer certaines de vos pensées et sentiments par ce que vous jouez à la guitare. Peut-être que vous n’arrivez pas encore à faire ces choses aussi bien que vous le voulez, mais même un guitariste ne possédant presque pas d’expérience peut effectuer ces choses à un certain degré! Donc, la prochaine fois que vous ressentirez une certaine frustration en ce qui concerne vos capacités actuelles en guitare, pensez à cela. Il faut cesser de vous sous-estimer, car vous possédez déjà une valeur comme guitariste!
8. Comparez et reproduisez le « feeling », pas la musique.
Bien souvent, les guitaristes cherchent à imiter leurs idoles et deviennent frustrés de ne pouvoir les égaler. Un très bon moyen de remédier à ce problème est de vous axer sur l’imitation du « feeling » que vous retirez en écoutant la musique de quelque guitariste, au lieu d’acheter le même équipement et de chercher sans arrêt à reproduire les mêmes nuances dans son jeu. Car en imitant le « feeling », en évoquant les mêmes émotions que vous ressentez en écoutant la musique d’un guitariste en particulier, et en les reproduisant à votre manière, vous ressentirez une satisfaction beaucoup plus grande – vous vous sentirez davantage accompli musicalement.
Non seulement vous atteindrez le niveau de satisfaction musicale que vous cherchez à atteindre, mais vous développerez probablement votre propre style en cours de route…
9. Renversez la vapeur
La frustration peut vous aider ou vous nuire, selon la façon dont vous la gérez. Utilisez votre frustration comme force motrice positive et puissante; servez-vous en comme motivation. Il est inutile de chercher à éviter la frustration que vous pourriez ressentir comme guitariste, mais il est nécessaire de la transformer de manière à ce qu’elle joue en votre faveur, vous pousse à aller toujours plus loin en guitare.
10. Rappelez-vous que vous n’êtes pas seul
Tant des grands de la musique de ce monde ont traversé ce vous vivez en ce moment. À un moment de leur carrière, Beethoven, Bach, Van Halen, SRV, Jimmy Page et plusieurs autres ont tous ressenti la frustration que vous ressentez présentement.
En ce moment, vous possédez les compétences que vous possédez en guitare, et c’est bien ainsi. Par votre frustration qui deviendra motivation, vous vous pousserez en avant, et atteindrez vos buts à un moment donné. Et lorsque vous atteindrez ces objectifs reliés à votre jeu à la guitare ou à la musique, vous ressentirez probablement de nouveau une certaine frustration, car vous voudrez vous améliorer davantage, puis vous établirez de nouveaux objectifs. Et le cycle se poursuivra… Mais souvenez-vous de ceci : vous aussi vous améliorez et progressez constamment comme guitariste. On vous le rappelle : voilà ce qui compte vraiment!
Courage, vous êtes sur la bonne voie!
Commentaires récents
Tout est dit , un large résumé bien expliqué. Marco.
posté dans Top 5 des erreurs rédhibitoires du guitariste débutantde Marco
Article très intéressant, merci.
posté dans Quelle guitare choisir pour jouer du jazzde Maurice
J'en sais un peu plus grâce a vous, sur les guitares jazz.
posté dans Quelle guitare choisir pour jouer du jazzde corrado